Le gouvernement espagnol a décidé de mettre fin au programme des « visas dorés » dans le but de freiner la spéculation immobilière qui a un impact négatif sur la population locale. Cette décision a été annoncée par le chef du gouvernement, Pedro Sánchez, qui a souligné que cette mesure vise à empêcher les investissements spéculatifs qui rendent difficile l’accès au logement pour de nombreux jeunes et familles en Espagne.
Les « visas dorés » ont été introduits en 2013 dans le but de stimuler les investissements dans le pays, qui était alors en proie à une crise économique et immobilière. Ce programme permettait aux ressortissants non européens d’obtenir un permis de résidence et de travail de trois ans en investissant au moins 500 000 euros dans une entreprise ou dans un bien immobilier en Espagne.
Cependant, le gouvernement a constaté que la grande majorité de ces visas étaient accordés pour des investissements immobiliers, ce qui entraînait une concentration des investissements dans des grandes villes comme Barcelone, Madrid, Malaga, Alicante, les îles Baléares et la ville de Valence. Cette concentration a exacerbé la tension sur le marché du logement et a rendu l’accès au logement encore plus difficile pour la population locale.
Ainsi, le gouvernement a décidé de mettre fin à ce programme jugé trop favorable à la spéculation immobilière et de le remplacer par des mesures plus équitables et favorables au marché du logement en Espagne. Cette décision s’inscrit dans une tendance observée dans d’autres pays européens comme le Portugal et la Grèce, qui ont également décidé de durcir les règles encadrant les programmes de « visas dorés » en réponse aux critiques de l’Union européenne.
En conclusion, la suppression des « visas dorés » en Espagne témoigne de la volonté du gouvernement de lutter contre la spéculation immobilière et de favoriser un marché du logement plus équilibré et accessible pour tous. Cette mesure devrait contribuer à améliorer la situation des jeunes et des familles espagnoles qui ont du mal à trouver un logement abordable dans un marché tendu par les investissements étrangers.