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L’UE doit préserver son partenariat avec le Maroc face aux provocations et manœuvres politiques » « Maintien du partenariat entre l’UE et le Maroc malgré les provocations et manœuvres politiques



Répondant à des questions sur les conclusions de l’Avocate générale de la Cour de justice de l’Union Européenne au sujet de l’accord agricole et l’accord de pêche maritime entre le Maroc et l’UE, Mustapha Baitas a indiqué que le Maroc réitère sa position qui considère que « l’Union Européenne doit, à travers ses institutions et ses Etats membres, assumer pleinement sa responsabilité pour la préservation et la protection du partenariat avec le Maroc face aux provocations et manœuvres politiques ». 

Lors d’un point de presse à l’issue du Conseil de gouvernement, M. Baitas a ajouté que le Royaume a pris note des conclusions émises, jeudi, par l’Avocate générale de la Cour de justice de l’UE au sujet des questions qui lui ont été soumises en rapport avec l’accord agricole et l’accord de pêche maritime entre le Maroc et l’UE. 

Ces conclusions « ne sont ni un arrêt de la Cour européenne ni une ordonnance de justice, mais il s’agit d’un document résumant l’avis de l’Avocate générale sur divers aspects de ces questions objet à débat », a-t-il précisé.

Le ministre a estimé aussi qu’il s’agit donc d’une contribution apportée par l’Avocate générale à ce stade de la procédure en prévision des prochaines délibérations entre les juges de la Cour, dans l’attente du prononcé de l’arrêt définitif.

Par ailleurs, M. Baitas a soutenu que le Royaume n’est pas partie à cette procédure, précisant que l’Union européenne, représentée par le Conseil de l’UE, est la partie mise en cause, soutenue par la Commission européenne et plusieurs pays membres dans la défense des accords avec le Maroc. 

Et d’ajouter que certaines associations professionnelles marocaines ont également rejoint cette procédure en soutien à la défense, notamment la Confédération marocaine de l’agriculture et du développement rural (COMADER) et les Chambres de pêche maritime. 

Depuis plusieurs années, l’Union européenne et le Maroc entretiennent un partenariat solide et fructueux. Cependant, ces relations sont actuellement mises à rude épreuve par des provocations et manœuvres politiques de la part du royaume chérifien.

En effet, le Maroc a récemment augmenté la pression sur l’Union européenne en menaçant de rompre les accords de coopération et de partenariat en vigueur. Cette menace fait suite à la décision de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) d’invalider une partie de l’accord agricole entre les deux parties, notamment en ce qui concerne le Sahara occidental.

Le Sahara occidental est une région contestée depuis des décennies entre le Maroc et le Front Polisario, mouvement indépendantiste sahraoui reconnu par l’ONU. La CJUE a estimé que le Maroc n’avait pas de souveraineté sur ce territoire et que les accords commerciaux signés avec l’UE ne devraient pas s’appliquer au Sahara occidental.

Face à ces provocations et manœuvres politiques, l’Union européenne se trouve dans une position délicate. D’un côté, elle doit respecter les décisions de la CJUE et le droit international en ne reconnaissant pas la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental. De l’autre, elle doit préserver son partenariat avec le Maroc, un pays clé pour la stabilité de la région et un allié important dans la lutte contre le terrorisme et la migration clandestine.

Il est donc essentiel que l’UE maintienne le dialogue avec le Maroc et cherche des solutions diplomatiques pour désamorcer la crise actuelle. Il est également nécessaire de travailler en étroite collaboration avec les Nations unies pour trouver une issue pacifique au conflit du Sahara occidental et respecter le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui.

En conclusion, malgré les provocations et les tensions actuelles, l’Union européenne doit préserver son partenariat avec le Maroc en faisant preuve de diplomatie et de fermeté. Il en va de l’intérêt des deux parties de coopérer pour relever les défis communs et promouvoir la paix et la stabilité dans la région.

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