Rappelons que le gouverneur de la ville de Rabat a annoncé, le vendredi 15 mars, la dissolution officielle du Conseil communal de Rabat et l’ouverture des candidatures en vue d’élire un nouveau maire, suite à la démission Asmaa Rhlalou.
Dans un avis dont “L’Opinion” détient copie, le Wali de la région Rabat-Salé-Kénitra, Mohamed Yacoubi, a annoncé l’ouverture des candidatures pour l’élection du successeur d’Asmaa Rhlalou à la tête du Conseil communal de la ville de Rabat, durant la période allant du 16 au 20 mars 2024.
Cette décision intervient conformément aux dispositions de la loi organique n° 113.14 relative aux collectivités territoriales, et suite à la décision exécutive n° 81 en date du 15 mars 2024 relative à la cessation d’Asmaa Rhlalou de ses fonctions de présidente du Conseil de la commune de Rabat.
La décision a rendu effective la dissolution du Conseil de la commune de la capitale à la date du 15 mars 2024 et ce, conformément aux dispositions de l’article 21 de la loi susmentionnée.
Pour ce qui est de la procédure de candidature à cette fonction, le Wali a indiqué que les candidatures devaient obligatoirement être déposées par le candidat, selon des conditions préalablement établies.
Pour en dire davantage, le candidat choisi parmi les membres en fonction, élus lors des élections communales du 8 septembre devait également être à la tête de la liste avec laquelle son parti s’est présenté aux élections générales du 8 septembre 2021, soit dans sa première partie ou sa deuxième partie, conformément aux dispositions de la loi organique 113.14 relative aux collectivités territoriales.
Le candidat au poste de président du Conseil devait également appartenir à l’un des partis qui ont décroché les cinq premières places en fonction du nombre total de sièges obtenus au sein du Conseil communal de Rabat.
Quant au dossier de candidature, il suffisait qu’il comprenne une demande de candidature à la présidence du Conseil communal de Rabat et une recommandation spéciale de candidature à la présidence (Tazkia), délivrée par l’organe habilité à accorder cette promotion au sein du parti auquel le candidat en question est affilié.
Fatiha El Moudni est officiellement devenue la nouvelle maire de Rabat, la capitale du Maroc. Cette nomination historique est une étape importante dans l’histoire de la ville et marque un tournant pour la gouvernance locale.
Fatiha El Moudni est une femme politique expérimentée et engagée, qui a occupé plusieurs postes de responsabilité au sein de l’administration locale. Elle a notamment été élue conseillère municipale de Rabat en 2015, avant d’être promue adjointe au maire en charge des affaires sociales et de l’environnement.
Sa nomination en tant que maire de Rabat témoigne de la confiance et du soutien de ses pairs au sein du conseil municipal, mais aussi de sa capacité à diriger la ville avec compétence et détermination. En tant que première femme à occuper ce poste, Fatiha El Moudni incarne le changement et la modernisation de la gouvernance locale à Rabat.
Son programme de mandat met l’accent sur le développement durable, la promotion de la culture et du patrimoine de la ville, ainsi que sur l’amélioration des services publics et de la qualité de vie des habitants. Elle s’engage également à renforcer la participation citoyenne et la transparence dans la gestion des affaires municipales.
Cette nomination reflète la volonté des autorités marocaines de promouvoir l’égalité des genres et la participation des femmes à la vie politique. Fatiha El Moudni se joint ainsi à la liste des femmes leaders qui contribuent activement à la construction d’une société plus inclusive et démocratique au Maroc.
En prenant ses fonctions de maire de Rabat, Fatiha El Moudni s’engage à œuvrer pour l’intérêt général et le bien-être des habitants de la capitale. Sa nomination est un symbole d’espoir et de progrès pour la ville, qui peut compter sur une dirigeante dévouée et compétente pour relever les défis à venir.