A l’alerte du déclin et de l’exclusion

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Réunis à Casablanca le 26 mars 2024, les présidents des chambres professionnelles ont lancé un cri d’alarme contre le déclin et l’exclusion qui gangrènent le secteur cinématographique. Ces leaders ont exprimé leur inquiétude face aux évolutions préoccupantes qui entravent les ambitions des professionnels et engendrent des tensions néfastes.

Lors de cette réunion, les ténors des chambres professionnelles ont regretté le déclin du secteur par rapport aux avancées obtenues sous les gouvernements précédents. Ils ont déploré l’exclusion des professionnels des processus décisionnels et le retard dans la concrétisation des engagements pris envers la profession, notamment en matière de législation et de réglementation.

Cette situation alarmante a sérieusement entamé la confiance entre les professionnels et les autorités compétentes, et a limité l’autonomie décisionnelle du Centre Cinématographique Marocain. Face à ce constat, les présidents des chambres ont exprimé leur volonté de surmonter cette crise en instaurant un dialogue constructif avec les instances gouvernementales.

Ils appellent à un calendrier réaliste prenant en compte le temps imparti au gouvernement, pour résoudre les problèmes majeurs du secteur, en conformité avec les références constitutionnelles et les orientations royales émises lors de la Conférence Nationale sur le cinéma en 2012. Les participants ont également affirmé leur engagement à promouvoir la bonne gouvernance du secteur.

Toutefois, en cas d’inaction, ils se réservent le droit d’utiliser les voies légales pour revendiquer leur droit à participer activement à la réforme du secteur cinématographique au Maroc.

En somme, cette réunion des présidents des chambres professionnelles a été un appel à l’action pour sauver le secteur cinématographique marocain de sa descente aux enfers. Il est désormais primordial que les professionnels et les autorités unissent leurs forces pour relever les défis et rétablir la confiance pour assurer un avenir radieux à cette industrie culturelle essentielle. Le