Mercredi matin, un groupe de migrants originaires de pays d’Afrique subsaharienne a tenté de franchir la clôture frontalière de Sebta, selon un communiqué publié par les Forces Armées Royales (FAR) sur leur page officielle. Malgré leur tentative violente, l’assaut s’est soldé par un échec.
Environ deux cents personnes ont participé à cette tentative d’assaut, mais aucune d’entre elles n’a réussi à pénétrer dans l’enclave, ont confirmé des médias ibériques. Selon des sources de la Guardia Civil espagnole citées par le journal ABC, le déploiement des forces marocaines a permis d’empêcher certains migrants d’escalader les clôtures. Seulement une quinzaine a réussi à grimper au sommet de la clôture extérieure, sans pouvoir entrer à Sebta.
Il est à noter que la dernière tentative de migration forcée par voie terrestre au sein de l’enclave remonte à six mois. Selon les statistiques du ministère espagnol de l’Intérieur, entre le 1er janvier et le 31 mars, 805 immigrés en situation irrégulière sont arrivés à Ceuta.
Cette tentative d’assaut souligne les défis auxquels les autorités marocaines et espagnoles sont confrontées en matière de gestion des flux migratoires. Malgré les mesures de sécurité mises en place, les migrants continuent de chercher des voies pour atteindre l’Europe, souvent au péril de leur vie.
Il est essentiel que les deux pays coopèrent pour trouver des solutions durables à ce problème, en mettant en place des politiques efficaces pour répondre aux besoins des migrants tout en assurant la sécurité des frontières. Le dialogue et la concertation entre les différentes parties concernées restent la clé pour aborder cette question complexe dans le respect des droits humains et de la dignité des personnes en migration.
