L’ouverture de la deuxième session de l’année législative 2023-2024 a été marquée par une allocution du président de la Chambre des conseillers, Enaam Mayara, mettant en avant l’importance du débat public et des réformes en cours au Maroc.
Dans son discours, M. Mayara a souligné l’importance des discussions entourant la réforme du Code de la famille, qui vise à renforcer l’égalité des genres et à promouvoir les droits et la dignité de tous les citoyens. Il a également mis en avant les progrès réalisés par le Maroc dans le domaine de l’égalité des genres, tout en appelant à de nouvelles réformes pour répondre aux aspirations de la société à plus de progrès et de prospérité.
Le président de la Chambre des conseillers s’est engagé à dynamiser la force législative de l’institution et à contribuer de manière productive à l’effort national de modernisation des structures sociétales, économiques et politiques de l’État. Il a également abordé la question de la moralisation de la vie politique et publique, soulignant l’importance du projet de Code de déontologie qui sera soumis à l’appréciation des Conseillers.
En ce qui concerne les travaux de la Chambre des conseillers entre les deux sessions parlementaires, M. Mayara a mis en avant le rythme de travail appréciable dans le domaine de la diplomatie parlementaire, de la législation, du contrôle et de l’évaluation des politiques publiques. Il a également souligné l’importance de la coopération parlementaire bilatérale et multilatérale pour défendre les intérêts stratégiques du Maroc au niveau international.
En matière législative, la Commission de la justice, de la législation et des droits de l’Homme a poursuivi l’examen du projet de loi relatif à l’organisation des établissements pénitentiaires, dans l’objectif de renforcer les mécanismes de protection des droits de l’Homme et de la dignité humaine. Les groupes thématiques de la Chambre ont également travaillé sur l’examen et l’évaluation des politiques publiques dans le secteur du tourisme et sur le multilinguisme au Maroc.
Enfin, la période entre les deux sessions a été marquée par un contrôle de l’action gouvernementale à travers des questions écrites et orales, reflétant l’intérêt des Conseillers pour les questions économiques, sociales et culturelles locales. Au total, 209 questions écrites et 273 questions orales ont été traitées, avec 352 réponses du gouvernement.
En conclusion, la deuxième session de l’année législative s’annonce riche en débats et réformes pour répondre aux aspirations de la société marocaine à plus de progrès et de prospérité.