Le rapport publié par la Banque mondiale met en lumière une réalité inquiétante : un tiers des pays étudiés ont vu leur PIB par habitant baisser depuis le début de la pandémie de Covid-19. Ces pays, principalement concentrés en Afrique sub-saharienne ainsi qu’en Asie de l’Est et du Sud, se trouvent dans une situation économique précaire.
Dans certains de ces pays, le taux d’extrême pauvreté est huit fois supérieur à la moyenne mondiale. Près de 25% de la population vit avec moins de 2,15 dollars par jour et 90% des personnes souffrant de la faim ou de la malnutrition se trouvent dans ces nations. Face à cette situation alarmante, il est crucial d’agir rapidement pour soutenir ces pays en difficulté.
Le renforcement de la coopération entre les institutions financières internationales est essentiel, tout comme une augmentation significative du soutien financier. Il est également nécessaire d’aborder des sujets mondiaux majeurs tels que le réchauffement climatique, qui affecte particulièrement ces pays vulnérables.
Les réunions annuelles du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale, qui se tiennent cette semaine à Washington, mettront en avant l’aide aux pays en développement, en particulier ceux confrontés à une crise de la dette. Les dépenses publiques nécessaires pour faire face aux conséquences de la pandémie, de l’inflation mondiale et des crises géopolitiques ont conduit de nombreux pays à s’endetter davantage, mettant ainsi leur économie en péril.
Il est impératif de trouver des solutions concrètes pour soutenir ces pays en difficulté et réduire les inégalités croissantes entre les nations riches et pauvres. L’aide internationale et la solidarité mondiale sont essentielles pour garantir un avenir plus équitable et prospère pour tous.