Le gouvernement marocain a récemment souligné l’importance de parvenir à un consensus entre tous les partenaires sociaux avant la fête du Travail afin de concrétiser les principaux points de l’accord du 30 avril 2022. Cet accord vise à améliorer les revenus et augmenter les salaires dans les secteurs public et privé, à réguler le droit de grève et à réformer les régimes de retraite.
Lors d’une réunion avec la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) et la Confédération démocratique du travail (CDT), le gouvernement a insisté sur la nécessité que tous les acteurs concernés parviennent à un consensus avant la date butoir du 1er mai. Cette démarche vise à garantir une mise en œuvre efficace et harmonieuse de l’accord.
Au cours de cette rencontre, les syndicats ont abordé diverses questions, et le gouvernement s’est montré ouvert à examiner attentivement les sujets importants soulevés par les partenaires sociaux. Des réunions sont prévues à partir de mardi entre chaque syndicat et les ministres concernés pour discuter des propositions relatives à ces sujets.
Le vice-président de la CGEM, Mehdi Tazi, a salué le climat positif dans lequel s’est déroulée la réunion et a exprimé l’espoir que la prochaine rencontre se déroulera dans un contexte d’optimisme. La ministre de l’Économie et des Finances, la ministre déléguée chargée de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration, ainsi que le ministre délégué chargé du Budget ont également pris part à cette réunion.
En résumé, le gouvernement marocain s’engage à favoriser un dialogue social constructif et à travailler en collaboration avec les partenaires sociaux pour mettre en œuvre les réformes prévues dans l’accord du 30 avril. Il reste à espérer que les discussions en cours aboutiront à des solutions bénéfiques pour l’ensemble des acteurs du monde du travail au Maroc.