En réponse à une question orale portant sur « les développements de l’accord de pêche maritime avec l’Union européenne (UE) », Mohamed Sadiki a précisé que ces partenariats doivent également reposer sur « la gestion durable des ressources marines dans les eaux marocaines, la protection de l’économie maritime nationale et la préservation de la souveraineté du Royaume sur toutes ses eaux et sa zone économique exclusive ».
Le responsable gouvernemental a, en outre, relevé que l’accord de pêche maritime entre le Royaume du Maroc et l’UE est toujours en vigueur, et ce depuis 30 ans, et qu’il est actuellement mis en œuvre à travers une série d’accords bilatéraux et de protocoles exécutifs.
Dans ce sillage, il a poursuivi que le dernier protocole signé en 2019 a expiré le 17 juillet 2023, considérant que le renouvellement de celui-ci « reste principalement lié à une position de l’UE ».
Concernant les marchés internationaux, Sadiki a fait savoir que le Maroc est présent sur divers marchés à travers les cinq continents « grâce à son expérience accumulée, à travers la fourniture de produits de la pêche de haute qualité et le plein respect des normes de sécurité sanitaire ».
Le secteur de la pêche maritime présente un potentiel important d’exportation et de valorisation, a-t-il soutenu, exprimant la disposition du Royaume « à étudier toutes les nouvelles propositions et toute négociation à cet égard sur la base des potentialités disponibles ».
Le Maroc exige donc un partenariat mutuellement bénéfique avec l’Union européenne dans le domaine de la pêche, mettant en avant des principes de durabilité, de protection de son économie maritime et de préservation de sa souveraineté. Il est prêt à continuer à coopérer avec l’UE dans le respect mutuel des intérêts de chacun, tout en cherchant à valoriser et exporter ses produits de la pêche sur les marchés internationaux.