Du 1er au 5 avril, le Mali et le Burkina Faso ont été frappés par une vague de chaleur exceptionnelle qui a entraîné des températures dépassant les 45°C. Cette vague de chaleur a eu des conséquences tragiques, avec de nombreux décès enregistrés dans ces pays.
Les scientifiques ont souligné que cette vague de chaleur n’aurait pas été possible sans un réchauffement climatique d’origine humaine. En effet, les modèles de températures montrent que des événements de cette intensité ne se produisent généralement qu’une fois tous les 200 ans. Cependant, avec un réchauffement global de 1,2°C, de tels phénomènes pourraient devenir plus fréquents.
Selon un rapport, la région aurait été plus fraîche de 1,4 °C pendant cette vague de chaleur si les humains n’avaient pas contribué au réchauffement de la planète en brûlant des énergies fossiles. Les scientifiques avertissent que ces tendances se poursuivront avec le réchauffement futur.
Par ailleurs, cette vague de chaleur a entraîné une augmentation des décès et des hospitalisations dans ces pays, même si les populations locales sont habituées à des températures élevées. Le système de santé a été mis à rude épreuve, d’autant plus que des coupures de courant ont limité l’utilisation de ventilateurs et de climatiseurs dans les établissements de santé.
Les personnes les plus vulnérables, telles que les personnes âgées et les jeunes enfants, sont particulièrement touchées par les vagues de chaleur. La combinaison de la chaleur extrême, du jeûne du Ramadan et des coupures d’électricité a créé des conditions difficiles pour de nombreuses personnes dans la région.
Le changement climatique est donc clairement en cause dans cette vague de chaleur meurtrière qui a frappé le Mali et le Burkina Faso. Il est crucial de prendre des mesures pour lutter contre le réchauffement climatique et pour protéger les populations vulnérables face à de tels événements extrêmes.
