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Comment les produits turcs font face aux mesures prudentielles au Maroc

Au cours du premier trimestre de l’année 2024, les exportations turques vers le Maroc ont atteint un montant impressionnant de 733 millions de dollars. Cela place Rabat au deuxième rang des clients africains d’Ankara. Cependant, malgré cette croissance des échanges commerciaux entre les deux pays au cours des dernières décennies, le Maroc continue de présenter un déficit commercial important avec la Turquie. Même avec la révision de l’Accord de libre-échange en 2020, les produits turcs semblent résister aux mesures prudentielles mises en place par le Maroc pour réduire ce déficit.

Experts ont analysé les divers facteurs qui contribuent à ce déséquilibre commercial entre la Turquie et le Maroc. L’expertise industrielle de la Turquie joue un rôle majeur dans sa capacité à maintenir des exportations robustes vers le Maroc. Les produits turcs sont reconnus pour leur qualité et leur compétitivité sur le marché international, ce qui les rend attrayants pour les consommateurs marocains malgré les restrictions.

Un autre aspect important qui contribue à la résistance des produits turcs aux mesures prudentielles du Maroc est l’accompagnement des petites et moyennes entreprises (PME) en Turquie. Le gouvernement turc offre un soutien significatif aux PME du pays, les aidant à innover, à améliorer leur productivité et à trouver de nouveaux marchés à l’étranger. Cette approche proactive aide les entreprises turques à s’adapter aux exigences du marché marocain et à surmonter les obstacles réglementaires.

Malgré les efforts déployés par le Maroc pour équilibrer sa balance commerciale avec la Turquie, les produits turcs continuent de trouver un marché lucratif dans le pays. La qualité, la compétitivité et le soutien gouvernemental de la Turquie contribuent à maintenir des exportations solides vers le Maroc, malgré les obstacles réglementaires.

Il sera intéressant de suivre l’évolution des échanges commerciaux entre la Turquie et le Maroc dans les années à venir. Les deux pays pourraient explorer de nouvelles opportunités de coopération économique pour renforcer leurs relations commerciales et promouvoir la croissance mutuelle.

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