Au Maroc, le dialogue social a permis d’améliorer la situation de 4,2 millions de personnes grâce à des revalorisations salariales. La session d’avril 2024 a été marquée par un accord historique entre le gouvernement, les centrales syndicales, la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) et la Confédération Marocaine de l’Agriculture et du Développement Rural (COMADER).
Cet accord a permis d’établir des principes fondamentaux pour la réforme des régimes de retraite, qui seront soumis au Parlement lors de la session d’automne de 2024. De plus, un projet de loi organique sur la grève sera présenté au Parlement lors de la session de printemps, et d’autres textes relatifs à la législation du travail seront examinés en concertation avec les partenaires sociaux et économiques.
L’accord de la session d’avril 2024 prévoit une augmentation générale nette mensuelle de 1000 dirhams pour les salaires des travailleurs du secteur public qui n’ont pas encore bénéficié d’une telle augmentation. De plus, une baisse de l’impôt sur le revenu, une augmentation du salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) et du salaire minimum agricole garanti (SMAG) ont également été convenues.
Le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a souligné l’importance de cet accord, le qualifiant d’événement historique qui consacre un nouvel acquis pour l’amélioration de la situation des travailleurs. Il a rappelé l’engagement du gouvernement envers le dialogue social et l’importance de soutenir le pouvoir d’achat des travailleurs dans tous les secteurs.
En résumé, cet accord reflète les efforts concertés des différentes parties pour trouver des solutions acceptables aux revendications des travailleurs, tout en préservant la compétitivité de l’économie nationale. Il illustre également l’importance du dialogue social dans la promotion du développement et de l’équité sociale au Maroc.