Les Nations Unies ont récemment mis en garde contre ce qu’ils ont décrit comme « la phase la plus dangereuse » à Gaza, en raison de la présence de grandes quantités de bombes non explosées provenant de la guerre israélienne en cours dans l’enclave.
Lors de la 27e réunion des responsables de l’action antimines et des conseillers des Nations Unies, qui s’est tenue à Genève, le directeur du Programme d’action antimines des Nations Unies en Palestine, Mungo Birch, a souligné le grave danger que représente la présence de ces engins explosifs non détonnés. Il a en particulier mis en avant les risques pour les civils qui commencent à retourner dans le nord de Gaza, ne sachant pas où se trouvent ces bombes encore actives.
Il est crucial, selon Birch, de dispenser une formation aux risques aux populations revenant dans cette zone fortement affectée par les bombardements israéliens. Il a également souligné le travail essentiel de l’équipe onusienne de lutte contre les mines pour évaluer et neutraliser ces dangers dans le but de protéger la population civile.
Par ailleurs, Jean-Pierre Lacroix, secrétaire général adjoint des Nations Unies pour les opérations de paix, a exprimé son soutien aux efforts humanitaires déployés et au travail de documentation des risques entrepris par l’équipe de lutte contre les mines.
La guerre israélienne contre Gaza a déjà causé des ravages considérables, avec plus de 112 000 victimes parmi les morts et les blessés, la plupart étant des civils, notamment des enfants et des femmes. Les données des autorités palestiniennes et onusiennes témoignent également de destructions massives et d’une famine ayant entraîné la mort de nombreux enfants et personnes âgées.
Malgré les appels internationaux à un cessez-le-feu immédiat, y compris une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU en ce sens, Israël continue ses opérations militaires à Gaza. Le pays doit également faire face à des accusations de « génocide » devant la Cour internationale de Justice.
La situation à Gaza demeure donc extrêmement préoccupante, avec un risque imminent pour la vie des civils en raison des bombes non explosées disséminées sous les décombres. Il est impératif que la communauté internationale intensifie ses efforts pour protéger la population civile et mettre fin à cette escalade de violence qui ne fait que causer plus de souffrances et de destruction.
