Lors de la conférence de presse qui a suivi la réunion du Conseil du gouvernement ce jeudi, Mustapha Baïtas, ministre délégué auprès du chef du gouvernement chargé des Relations avec le Parlement et Porte-parole du gouvernement, a donné plus de détails sur l’évolution des discussions avec les centrales syndicales au sujet de la réforme des retraites. Une réforme difficile pour l’Exécutif qui prépare ses arguments pour convaincre les syndicats du bien-fondé de son plan qui consiste à relever l’âge légal de départ à la retraite.
Baïtas a jugé que le gouvernement n’a d’autre choix que d’aborder cette réforme avec audace, en concertation avec les syndicats. Loin d’être exhaustif sur l’état d’avancement des pourparlers, il a fait savoir que « certains contours de cette réforme commencent à se dessiner, avec l’adoption de deux pôles, public et privé ».
Selon le porte-voix de l’Exécutif, il est hors de question de reporter cette réforme décisive, ce qui serait la solution la plus facile à prendre mais aux conséquences irréversibles. « Dans ce cas, qui supportera le coût du report », s’est-il interrogé, soulignant ensuite l’importance de mener cette réforme dans un climat de responsabilité et de franchise. Cela permettra de la concevoir de manière à préserver les acquis et garantir le sort des générations futures, assurant ainsi leur droit inaliénable à une pension digne de leur travail.
« Le gouvernement ne peut pas se permettre de reporter la réforme », a souligné avec fermeté Mustapha Baïtas. Il estime que cette réforme est nécessaire pour assurer la pérennité du système de retraite et garantir une protection sociale adéquate pour tous les travailleurs. Il appelle donc à une collaboration constructive avec les syndicats pour trouver des solutions équilibrées et durables.
En conclusion, il est clair que la réforme des retraites est un enjeu majeur pour le gouvernement et pour l’ensemble de la société. Il est essentiel de mener cette réforme avec détermination et responsabilité, en prenant en compte les intérêts de tous. Il reste à espérer que les discussions en cours aboutiront à un compromis satisfaisant pour toutes les parties prenantes.
