Le conflit transfrontalier entre le Hezbollah et Israël a eu un grave impact sur le bien-être de milliers d’enfants dans le sud du Liban, où plus de 70 écoles ont dû fermer leurs portes, a averti l’ONU mardi dernier. L’organisation internationale a appelé à un cessez-le-feu immédiat pour protéger la vie des civils, en particulier des enfants.
Selon le représentant de l’Unicef au Liban, Edouard Beigbeder, la situation des enfants et des familles déplacées est alarmante, alors que le conflit entre Israël et le Hezbollah dure maintenant depuis sept mois. Plus de 92 000 personnes, dont environ 30 000 enfants, ont dû quitter leur domicile en raison des échanges de tirs entre les forces armées israéliennes et le mouvement islamiste libanais.
Beigbeder a souligné que l’impact de la violence sur la sécurité, la santé et l’éducation des enfants est profond et durera longtemps. En effet, 20 000 élèves ont été gravement touchés par la fermeture des écoles, tandis que 4 000 enfants ont été impactés par la fermeture des centres de santé.
L’ONU s’inquiète des conséquences à long terme de ce conflit sur la vie des enfants au Liban. En plus des pertes matérielles, les enfants sont confrontés à des traumatismes psychologiques et émotionnels qui peuvent avoir des répercussions sur leur avenir.
Il est urgent que les parties en conflit mettent fin aux hostilités et trouvent une solution pacifique pour préserver la vie et le bien-être des civils, en particulier des enfants. L’Unicef et d’autres organisations humanitaires sont mobilisées pour apporter une assistance aux familles affectées et assurer la protection des enfants vulnérables.
En cette période de crise, il est essentiel que la communauté internationale continue de soutenir les efforts de secours et de reconstruction au Liban, afin d’aider les enfants et les familles à se remettre de cette tragédie et à reconstruire un avenir meilleur.