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Les étudiants en médecine lancent une nouvelle grève tout en restant ouverts au dialogue

La Commission nationale des étudiants en médecine au Maroc a annoncé, ce vendredi, une nouvelle grève nationale à laquelle participeront les étudiants de la 6ème et la 7ème années. Les grèves cesseront de travailler sauf pendant la période de la garde sans impacter les services d’urgence.

Après plus de cinq mois de grèves, de sit-in, et de marches nationaux, les étudiants en médecine semblent chercher, toutefois, l’apaisement dans l’espoir de convaincre le gouvernement de s’asseoir à la table des discussions au moment où commence à planer le risque d’une année blanche. “Un scénario nullement souhaitable ni envisageable”, selon un des porte-paroles de la commission qui a expliqué que le recours à la grève a été un choix de dernier recours pour se faire entendre.

La commission nationale des étudiants en médecine et en médecine dentaire s’est dite ouverte au dialogue avec les deux ministères de tutelle à savoir celui de la Santé et de l’Enseignement supérieur. Lors d’une conférence de presse tenue, jeudi, les représentants des étudiants ont fait part de leur volonté de dialoguer afin de parvenir à des solutions urgentes. Ils ont rappelé que leur dossier revendicatif concerne uniquement la refonte du système de formation et la question du parcours de stage au niveau des établissements hospitaliers.

Concernant le reste de l’année universitaire, souvent interrompue par les multiples grèves estudiantines, les étudiants se sont dits favorables à des mesures alternatives pour achever leur programme. Quelques pistes sont proposées, à savoir le dédoublement des cours, les cours d’été.

En fait, les discussions sont au point mort. La dernière réunion entre la commission et le ministère de la Santé date du 15 février dernier. Depuis lors, il n’y a pas eu de rencontres.

Rappelons que les étudiants brandissent trois revendications principales. Ils exigent toujours le retrait de la réduction de la durée d’études à six ans et la révision pédagogique du troisième cycle. Ils demandent également à ce que les stages au niveau des structures hospitalières soient améliorés et qu’une solution soit trouvée en urgence au problème du surpeuplement dans les facultés.

Pour leur part, les deux ministères de tutelle se sont montrés fermes dans leur réponse à la colère des étudiants en s’opposant catégoriquement à revenir sur la réduction de la durée des études.

En conclusion, la situation des étudiants en médecine au Maroc reste tendue malgré les appels au dialogue. Il est crucial que les autorités compétentes se concertent rapidement avec les étudiants pour trouver des solutions satisfaisantes et éviter une année blanche qui impacterait négativement l’avenir de ces futurs professionnels de la santé.

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