Dans la quête du développement de l’Afrique, l’éducation occupe une place primordiale. Fangnon Kofi Samuel, Ingénieur mécanicien, souligne l’importance de repenser le système éducatif dans les pays francophones afin de permettre aux apprenants d’être autonomes et indépendants vis-à-vis du colonisateur. Il met en évidence le fait que les diplômés africains formés dans ces pays ne sont souvent pas capables de proposer des solutions concrètes pour sortir le continent de la misère et de la pauvreté.
Selon Samuel, l’économie équivaut à la production. Il pointe du doigt le fait que tant que l’Afrique ne produira pas suffisamment ce qu’elle consomme, son économie restera insignifiante. Il insiste sur la nécessité de mécaniser l’agriculture et de former des mécano-agricoles afin de fabriquer localement des machines et équipements essentiels à l’essor économique du continent. Il propose ainsi la création de centres d’excellence en mécanique pour former des milliers d’ingénieurs mécaniciens dans chaque pays africain.
En abordant la question du financement en Afrique, Samuel soulève des interrogations importantes sur la destination des milliards investis sur le continent et sur leur impact réel sur le développement économique. Il met en lumière le fait que la plupart des investissements étrangers ne profitent pas à l’Afrique en termes d’autonomie financière et économique, soulignant ainsi la nécessité de former des ingénieurs capables de fabriquer localement des machines et équipements pour garantir la souveraineté économique et militaire du continent.
Ainsi, l’industrialisation de l’Afrique apparaît comme la clé pour créer des emplois massifs et améliorer les conditions de vie de la population. Samuel insiste sur l’importance de former une jeunesse bien formée et compétente, capable de concevoir et fabriquer localement les outils nécessaires à la croissance économique et au développement du continent.
En somme, l’appel de Fangnon Kofi Samuel à repenser l’éducation et l’industrialisation de l’Afrique résonne comme un appel à l’action pour construire un avenir meilleur pour le continent, où la jeunesse africaine pourra pleinement contribuer au progrès et à la prospérité de leur pays.