La polémique sur les effectifs indésirables des vaccins anti-Covid revient sur la table. Le laboratoire suédo-britannique, AstraZeneca, a reconnu que son vaccin, développé à l’Université d’Oxford, est susceptible de générer de rares effets secondaires, dont la thrombose et la thrombopénie chez les personnes vaccinées. De quoi susciter l’inquiétude au Maroc où le vaccin a été homologué dès janvier 2021, et administré à des milliers de personnes. Le risque demeure, toutefois, minime, selon des experts en épidémiologie, sollicités par “L’Opinion”, qui livrent les enseignements de cette polémique. L’aveu du Laboratoire relance le débat sur les effets secondaires des vaccins anti-Covid-19 et soulève, surtout, des interrogations sur le dispositif national d’indemnisation des victimes d’éventuels effets secondaires. Quelles sont les voies de recours ? Décryptage.
La révélation faite par AstraZeneca vient raviver les craintes liées aux effets secondaires des vaccins anti-Covid-19. Alors que la campagne de vaccination bat son plein dans de nombreux pays, cette annonce met en lumière le besoin constant de surveiller et d’évaluer les effets des vaccins sur la population.
Au Maroc, où le vaccin AstraZeneca a été largement utilisé dans le cadre de la campagne de vaccination, cette nouvelle suscite des interrogations et des inquiétudes. Les autorités sanitaires marocaines ont déjà pris des mesures pour informer la population et assurer un suivi des personnes vaccinées.
Les experts en épidémiologie soulignent que malgré ces rares effets secondaires, le risque reste relativement faible par rapport aux avantages de la vaccination. Les vaccins anti-Covid-19 demeurent un moyen efficace de lutter contre la propagation du virus et de protéger la santé publique.
La question de l’indemnisation des victimes d’éventuels effets secondaires se pose également. Il est crucial que les gouvernements mettent en place des dispositifs permettant aux personnes affectées de recevoir une compensation adéquate et un soutien médical approprié.
En fin de compte, cette polémique souligne l’importance de la transparence et de la surveillance continue des vaccins. Les autorités sanitaires et les laboratoires pharmaceutiques doivent travailler ensemble pour garantir la sécurité et l’efficacité des vaccins, tout en mettant en place des mesures d’indemnisation pour les victimes d’éventuels effets secondaires.
Pour en savoir plus sur cette actualité, retrouvez l’intégralité de l’article dans l’édition du Mardi 7 Mai 2024 du journal, disponible en kiosque.
