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Après la Constitution, Emmanuel Macron veut inscrire l’IVG dans la Charte des droits européens



À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, vendredi, Emmanuel Macron a présidé la cérémonie du scellement de la Constitution, dans laquelle est désormais mentionnée la liberté de recourir à l’interruption volontaire de grossesse (IVG). Le chef de l’État a confirmé sa volonté d’inscrire la « liberté de recourir » à l’avortement « dans la charte des droits fondamentaux de l’Union européenne ».

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Après le vote du Congrès, la cérémonie du scellement. Emmanuel Macron a présidé, vendredi 8 mars, la cérémonie du scellement de la Constitution française, dans laquelle est désormais mentionnée la liberté de recourir à l’interruption volontaire de grossesse (IVG).

À cette occasion, le chef de l’État a confirmé sa volonté d’inscrire la « liberté de recourir » à l’avortement « dans la charte des droits fondamentaux de l’Union européenne » où, selon lui, « plus rien n’est acquis et tout est à défendre ».

« Nous mènerons ce combat sur notre continent, où les forces réactionnaires s’en prennent d’abord et toujours aux droits des femmes avant de s’attaquer ensuite aux droits des minorités, de tous les opprimés, à toutes les libertés », a déclaré le chef de l’État lors de la cérémonie publique.

Auparavant, le ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti avait apposé le sceau de la République sur la loi inscrivant l’IVG dans la Constitution française, votée à une écrasante majorité lundi par le Congrès.

Ce scellement officiel, devant plusieurs centaines de personnes venues assister à l’événement sous un soleil radieux, vient ponctuer « un long combat pour la liberté » émaillé « de larmes, de drames, de destins brisés », a rappelé Emmanuel Macron, saluant la mémoire des « combattantes » Simone Veil, Gisèle Halimi et Simone de Beauvoir, entre autres.

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Le président de la République, qui s’était engagé il y a un an, jour pour jour, à constitutionnaliser l’IVG, a également évoqué plusieurs députées et sénatrices de gauche qui ont porté le texte au Parlement, notamment l’insoumise Mathilde Panot et l’écologiste Mélanie Vogel – que le Premier ministre Gabriel Attal n’avait pas citée au Congrès.

Combat pour que « ce droit devienne universel et effectif »

Ce dénouement n’est cependant « pas la fin d’une histoire », a estimé Emmanuel Macron, « tant que la promesse d’égalité n’est pas tenue pour l’humanité ».

« Au-delà de l’Europe, nous nous battrons pour que ce droit devienne universel et effectif », a-t-il promis, assurant que « nous ne trouverons le repos que lorsque cette promesse sera tenue partout dans le monde ».

Après ce discours chaleureusement applaudi par la foule, la chanteuse Catherine Ringer a interprété une Marseillaise légèrement modifiée pour l’occasion à la dernière strophe : « Aux armes citoyens, citoyennes, marchons, chantons cette loi pure dans la Constitution. »

 

Avec AFP

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