Après la période du Ramadan, marquée souvent par une envolée des prix alimentaires, les consommateurs peuvent respirer un peu plus facilement cette année. En effet, contrairement aux années précédentes, les prix des fruits et légumes restent relativement stables après le mois sacré de jeûne.
Cette stabilité des prix s’explique par plusieurs facteurs, notamment une offre régulière sur le marché national malgré les conditions climatiques difficiles. Grâce aux efforts conjugués du gouvernement et des acteurs du secteur agricole, les marchés nationaux maintiennent une offre suffisante et des prix relativement stables, voire en baisse dans certains cas.
Kamal Bennouna, directeur général de la COMADER, souligne que la situation des prix des fruits et légumes reste stable, malgré la forte demande due aux fêtes de l’Aïd al-Fitr qui suivent le Ramadan. Les récentes pluies ont également favorisé les cultures maraîchères et fruitières, encourageant les agriculteurs à planter les légumes de saison.
Il est à noter que certains produits, tels que les oignons secs et les tomates primeurs, verront leur saison de commercialisation se terminer après le Ramadan. Cependant, les perspectives d’approvisionnement alimentaire pour les prochaines saisons restent encourageantes, avec des mesures d’adaptation essentielles pour garantir la stabilité de la production et la sécurité alimentaire.
La vigilance reste de mise face aux variations climatiques, qui peuvent impacter la qualité des récoltes. Les professionnels du secteur agricole mettent l’accent sur l’importance de la collaboration entre les autorités, les agriculteurs et les autres acteurs du secteur pour consolider les acquis et assurer la sécurité alimentaire du pays pour les mois à venir.
En conclusion, la stabilité des prix des fruits et légumes après le Ramadan cette année est un motif de soulagement pour les consommateurs. Grâce à une offre régulière et à des mesures proactives, les marchés nationaux maintiennent des prix abordables, apportant un répit bienvenu aux foyers les plus démunis.