Le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, a lancé un appel au Hamas pour qu’il accepte une proposition de trêve « extraordinairement généreuse » de la part d’Israël. Cette déclaration a été faite dans le cadre d’une nouvelle tournée au Moyen-Orient visant à promouvoir une trêve dans le territoire palestinien, qui est actuellement plongé dans une crise humanitaire majeure.
Une réunion doit se tenir lundi au Caire entre des représentants d’Egypte et du Qatar, deux pays médiateurs avec les Etats-Unis, et le Hamas. Ce dernier doit donner sa réponse à une proposition négociée entre Israël et l’Egypte, après des mois de discussions infructueuses.
Antony Blinken a souligné l’importance pour le Hamas de prendre une décision rapidement. Il a exprimé son espoir que le mouvement islamiste fasse le bon choix pour mettre fin aux hostilités et à la souffrance des civils à Gaza.
La situation dans la bande de Gaza est extrêmement préoccupante, avec des frappes israéliennes causant la mort de civils et aggravant la crise humanitaire déjà présente dans la région. Les familles déplacées subissent des conditions de vie difficiles, sans eau courante et exposées à la chaleur étouffante.
Malgré les appels de différentes capitales et organisations humanitaires, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, justifie une offensive sur Rafah en affirmant qu’elle est nécessaire pour libérer des otages retenus à Gaza depuis le début de la guerre le 7 octobre et vaincre le Hamas.
Les négociations pour une trêve se poursuivent, avec des exigences du Hamas qui comprennent un cessez-le-feu permanent, un retrait israélien de la bande de Gaza, le retour des déplacés, un plan de reconstruction et la libération de détenus palestiniens. Israël réclame pour sa part la libération de certains otages retenus à Gaza.
La communauté internationale, y compris les États-Unis, appelle à une désescalade immédiate de la situation et à la recherche d’une solution pacifique pour mettre fin aux violences. L’espoir réside dans la possibilité d’un accord de trêve qui pourrait apporter un répit aux populations civiles et ouvrir la voie à des pourparlers plus constructifs pour parvenir à une paix durable dans la région.