Search

Table of Contents

Début de session marqué par les dossiers décisifs

Le parlement marocain a récemment démarré sa session d’avril avec la réélection du président Rachid Talbi Alami à la tête de la première Chambre. Cette réélection était largement attendue, avec le soutien unanime des partis de la majorité. Alami a été élu avec une majorité écrasante de voix face à son concurrent du PJD, Abdellah Bouanou.

Le processus de réélection du président de la Chambre des Représentants a mis en lumière les divisions au sein de l’opposition. Les députés de l’Union Socialiste des Forces Populaires n’ont pas soutenu la candidature du PJD, montrant ainsi les fissures au sein de l’opposition. Cette division s’est également manifestée récemment lors de l’échec d’un projet de motion de censure contre le gouvernement.

La session d’avril s’annonce chargée en débats législatifs importants. Le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, est attendu pour présenter le bilan de mi-mandat, suscitant des attentes et des critiques de la part de l’opposition. Parallèlement, des réformes majeures comme la procédure civile et la réforme du Code de la famille sont discutées au Parlement.

Le gouvernement devra également relever le défi du dialogue social pour parvenir à un compromis avec les syndicats avant le 1er mai. Des réformes sur la rémunération, l’impôt sur le revenu et les retraites sont également au programme. Des textes législatifs importants tels que le droit de grève devront être revus et amendés pour répondre aux exigences actuelles.

En somme, la session d’avril s’annonce décisive pour le gouvernement marocain, avec des enjeux législatifs importants à débattre. Les divisions au sein de l’opposition et les défis du dialogue social devront être abordés avec sagesse et responsabilité pour garantir une session productive et constructive.

Partagez cette article:

Abonnez-Vous Maintenant

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Table des matières