Le grand mufti d’Arabie saoudite, le cheikh Abdulaziz Al-Asheikh, et des érudits du monde islamique se sont réunis à Riyad pour la 23e session du Conseil islamique Fiqh afin de discuter des défis de la jurisprudence contemporaine. Cette session, qui se déroule du 20 au 22 avril, a rassemblé plusieurs universitaires et chercheurs de pays islamiques et de minorités musulmanes.
Le Conseil islamique Fiqh a pour objectif de clarifier les décisions de la charia pour les musulmans sur un éventail de questions, de montrer l’adaptabilité de la jurisprudence islamique et de promouvoir son patrimoine. Le conseil cherche également à expliquer sa terminologie dans un langage contemporain.
Dans son discours, le cheikh Al-Asheikh a souligné que la jurisprudence islamique, avec ses principes généraux, ses règles complètes, son éventail de branches jurisprudentielles, ses fatwas et ses recherches diverses sur divers sujets, offre une flexibilité et des perspectives larges aux chercheurs contemporains. Il a également exprimé sa gratitude envers le roi Salman et le prince héritier Mohammed ben Salmane pour leurs efforts en faveur des deux mosquées saintes et de leurs visiteurs, ainsi que pour le soutien apporté aux érudits.
Mohammed bin Abdulkarim Al-Issa, secrétaire général de la Ligue mondiale musulmane, a également pris la parole lors de la session, annonçant que celle-ci passerait en revue les questions de la charia sur la base d’enquêtes approfondies menées par des chercheurs éminents.
Cette rencontre à Riyad témoigne de l’importance accordée à la réflexion sur la jurisprudence islamique et son adaptation aux défis de la société contemporaine. Les discussions et débats qui auront lieu lors de cette session permettront sans doute d’éclairer les perspectives des fidèles musulmans sur ces questions cruciales.
