En 2023, l’Afrique et le Moyen-Orient se sont classés parmi les régions les moins vulnérables aux cyberattaques, selon un rapport récent. En effet, ces deux régions ont enregistré seulement 7 % des incidents de cyberattaques, alors que l’Europe était en tête avec 32 %, suivie par l’Amérique du Nord (26 %), l’Asie-Pacifique (23 %) et l’Amérique latine (12 %).
Le rapport met en lumière le fait que le vol d’identité a été la principale cyber-menace en 2023, les attaquants optant généralement pour la voie de la moindre résistance pour atteindre leurs objectifs. Les chercheurs ont également souligné la relative facilité d’obtention d’informations d’identification par rapport à l’exploitation de vulnérabilités ou aux campagnes de phishing.
Une autre tendance notée en 2023 a été l’émergence de l’intelligence artificielle générative (gen AI), qui a obligé le monde à repenser sa façon de définir et de répondre aux cyber-menaces.
Dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique, les comptes locaux authentiques (52 %) et les comptes cloud (48 %) ont été les principales sources d’infection. L’espionnage a été l’impact le plus important, en particulier dans le secteur de la finance et des assurances.
Malgré les faibles taux d’incidents de cyberattaques en Afrique et au Moyen-Orient, il est essentiel pour ces régions de rester vigilantes et de renforcer leurs mesures de sécurité. La cybercriminalité ne connaît pas de frontières et il est important pour les gouvernements, les entreprises et les particuliers de rester informés et protégés contre les menaces en constante évolution dans le cyberespace.