L’armée israélienne a récemment largué des tracts dans la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, appelant les habitants des quartiers est à évacuer vers la zone d’Al-Mawasi à l’ouest de la ville. Cette décision fait suite à des attaques de roquettes qui ont coûté la vie à trois soldats israéliens et blessé douze autres près du point de passage de Kerem Shalom.
Les tracts contenaient des avertissements aux habitants, les mettant en garde contre le danger pour leur vie et celle de leur famille s’ils restaient dans la zone. L’armée israélienne a également élargi la zone humanitaire d’Al-Mawasi vers l’ouest, mais selon les sources locales palestiniennes, cette région est déjà surpeuplée et manque d’infrastructures vitales.
Le processus d’évacuation a commencé, mais les habitants évacuent dans la terreur et la panique, selon le Croissant-Rouge palestinien. Environ 250 000 personnes, dont de nombreux déplacés, résident dans les zones à évacuer, ce qui rend la situation encore plus compliquée.
Des familles ont été touchées par des frappes israéliennes, qui ont fait neuf morts dans une famille et sept dans une autre. Les survivants se retrouvent sans abri, sans endroit où aller et sans accès aux soins médicaux nécessaires.
Les habitants évacués se retrouvent face à un dilemme, car les zones humanitaires sont déjà surpeuplées et ne peuvent accueillir davantage de personnes. Certains se demandent où ils pourront trouver refuge, notamment ceux qui ont des membres de leur famille nécessitant des soins médicaux urgents.
L’opération d’évacuation soulève des préoccupations à l’échelle internationale, car elle risque de provoquer un bain de sang parmi les civils. Plusieurs capitales et organisations internationales ont exprimé leur opposition à cette opération, soulignant que les civils innocents ne devraient pas être pris pour cible.
En conclusion, la situation à Rafah est alarmante, avec des habitants paniqués évacuant dans la terreur. La communauté internationale doit intervenir pour protéger les civils et garantir leur sécurité dans cette situation de crise.
