L’administration pénitentiaire a récemment fait une mise au point pour clarifier les circonstances entourant la mort de deux détenus en prison. Le premier cas concerne un détenu âgé de 72 ans, nommé S.B., dont le décès est survenu à l’hôpital où il avait été admis en urgence dans un état d’évanouissement. Selon l’administration, cet individu avait déjà été transféré à plusieurs reprises vers un hôpital extérieur en raison d’une perte de poids importante. Il n’avait cependant jamais été admis à l’infirmerie de l’établissement pénitentiaire et l’autopsie n’a révélé aucune trace de violence sur son corps. Ainsi, les allégations de violences à son encontre sont jugées comme « infondées » par l’administration.
Le deuxième cas concerne la mort d’un détenu de nationalité guinéenne, survenue le 29 octobre 2023 à l’hôpital provincial de Nador. Cet homme avait été admis trois jours avant pour des problèmes intestinaux. Contrairement aux allégations de négligence avancées dans certains articles, l’administration affirme que le détenu avait été transféré à plusieurs reprises vers un hôpital extérieur et avait bénéficié de plusieurs examens médicaux.
Ces déclarations de l’administration pénitentiaire visent à éclaircir les circonstances des décès de ces deux détenus et à réfuter les accusations de négligence et de violence à leur encontre. Il est essentiel de comprendre les faits objectivement et de respecter la dignité des personnes, même en situation de détention.