Le ministère de l’Éducation nationale au Maroc a annoncé des changements majeurs concernant l’organisation de l’examen unifié du baccalauréat pour l’année 2024. Ces nouveautés vont permettre une numérisation des copies pour la première fois dans ce pays.
Désormais, l’examen du baccalauréat se déroulera en une seule fois dans toutes les filières, à partir du 10 juin prochain. Cette décision implique l’abandon du système de pôles, tant pour la session normale que pour le rattrapage. Cette évolution s’inscrit dans la continuité de la mise en place du baccalauréat numérique lors de la session précédente, visant à optimiser la sécurité de l’examen.
Une des principales innovations pour cette nouvelle session est la mise en place d’une « numérotation secrète numérisée » des épreuves des bacheliers, appelée compostage Phigital. Chaque épreuve sera désormais associée à un « Code Phigital », permettant de renforcer la sécurité du processus d’édition des examens et de réduire les litiges pendant la correction et la délibération.
La phygitalisation du baccalauréat vise également à protéger le diplôme et les bulletins de notes contre la falsification, tout en raccourcissant les délais entre l’annonce des résultats et la remise des diplômes. Des services numériques d’accompagnement seront proposés pour garantir une utilisation sécurisée du certificat.
Pour assurer la sécurité des diplômes et faciliter leur accès, des éléments technologiques interactifs seront intégrés sur le support papier du diplôme. Ces innovations permettront aux diplômés de vérifier l’authenticité de leur certificat en temps réel, ainsi que sa conformité avec les procès-verbaux des délibérations.
Enfin, ces avancées technologiques ne se limiteront pas aux diplômes, mais s’étendront aux relevés de notes de baccalauréat. Des services numériques seront proposés, tels que la numérisation des relevés de notes et la mise en place d’archives numériques pour faciliter la consultation des résultats.
La numérisation des copies pour le baccalauréat marque une étape importante dans l’évolution du système éducatif au Maroc, en renforçant la sécurité des examens et en facilitant l’accès aux diplômes et aux relevés de notes. Ces avancées technologiques devraient également contribuer à réduire les délais et les litiges liés à la délivrance des diplômes.