Le Maroc accuse d’espionnage par l’opposition espagnole, mais les services de renseignement espagnols le nient. Le Directeur de cabinet du Chef du gouvernement espagnol a qualifié ces accusations de « canular, de calomnie et de théorie du complot ».
Lors d’une intervention au Congrès des députés, le député basque Jon Iñarritu a accusé le Maroc d’une tentative d’espionnage imaginaire, tandis que le député du Parti populaire, Rafael Hernando, a reproché au gouvernement de faire la politique de l’autruche.
Le Chef de Cabinet de Pedro Sanchez a répondu en expliquant que le gouvernement a immédiatement saisi la justice dès qu’il a eu connaissance de l’infiltration des téléphones portables et a été « surpris » que ce soient certains députés qui avancent des théories du complot typiques de « l’extrême droite ».
Un rapport de l’Agence espagnole de contre-espionnage, relevant de la Présidence du gouvernement espagnol, a également exonéré le Maroc de toute accusation d’espionnage et d’ingérence dans les affaires intérieures de l’Espagne.
Il est important de noter que les accusations d’espionnage doivent être traitées avec sérieux et fondées sur des preuves tangibles. Les conflits politiques ne doivent pas être utilisés pour propager des théories du complot sans fondement. Il est essentiel de respecter la vérité et la justice dans de telles affaires délicates.
