Le haut responsable des Nations unies, Martin Griffiths, a récemment pris la parole pour dénoncer ce qu’il qualifie de « trahison de l’humanité » dans la région de Gaza. Alors qu’il s’apprête à quitter son poste, il a exprimé sa frustration face à l’inaction mondiale et à l’impunité qui règnent encore malgré l’indignation généralisée.
Dans un communiqué poignant écrit depuis New York, Martin Griffiths a souligné les six derniers mois de guerre à Gaza, marqués par la mort, la destruction et une famine imminente causée par l’homme. Il a rappelé que l’offensive militaire israélienne, déclenchée en réponse à une attaque du Hamas en Israël, a déjà fait plus de 33 000 morts selon le ministère de la Santé du mouvement islamiste palestinien.
La situation humanitaire à Gaza est désastreuse, avec la majorité des 2,4 millions d’habitants menacés de famine selon les Nations Unies. Griffiths a souligné que personne n’est en sécurité sur place, et qu’il n’y a nulle part où aller pour se protéger. Il a appelé à une réaction collective pour que des comptes soient rendus pour cette tragédie humanitaire.
Martin Griffiths a récemment annoncé sa démission pour des raisons de santé. Il a été le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et le Coordonnateur des secours d’urgence des Nations Unies. Au cours des derniers mois, il a plaidé sans relâche pour que l’aide humanitaire puisse entrer à Gaza, dénonçant les obstacles mis en place par les autorités israéliennes.
En conclusion, le départ imminent de Martin Griffiths souligne une fois de plus la gravité de la situation à Gaza et la nécessité d’une action internationale pour mettre fin à ce cycle de violence et de souffrance. Les paroles du chef humanitaire de l’ONU sont un rappel poignant de l’urgence de la situation et de la responsabilité de la communauté internationale dans la protection des populations civiles en temps de conflit.