Le meurtre de Badr, jeune étudiant en 3ème cycle de Doctorat, tué de sang-froid dans la nuit de dimanche 30 juillet dernier au parking d’un Fast-Food à Aïn Diab, a choqué l’opinion publique en raison de l’horreur du crime. Après un procès largement médiatisé, la Justice a rendu son jugement. La chambre criminelle de première instance de la Cour d’appel de Casablanca a condamné le principal accusé, Achraf, surnommé « le fils gâté » par la presse, à la peine capitale pour meurtre avec préméditation et participation à un vol.
Le deuxième accusé, Amin, qui prétendait avoir conduit le véhicule ayant écrasé la victime, a été condamné à la réclusion à perpétuité. Un troisième accusé a écopé de 25 ans de prison pour avoir participé au meurtre prémédité et au vol, tandis qu’un autre accusé, nommé Ahmed, a été condamné à 20 ans de prison.
Le beau-frère du principal accusé n’a pas échappé au châtiment non plus. Il a été condamné à 5 ans de réclusion pour complicité et non-dénonciation d’un crime. Ce dernier avait aidé le meurtrier à prendre la fuite vers Laâyoune avant d’être arrêtés par la police.
Plus tôt ce mardi, dans son réquisitoire, le procureur, représentant du Ministère public, a plaidé pour la peine de mort. Cette affaire a suscité une vive émotion au Maroc et a mis en lumière la nécessité de lutter contre la violence et le crime, ainsi que de rendre justice aux victimes.
