Le marché monétaire au Maroc fait face à un déficit de liquidité qui se creuse, atteignant un montant de 137,4 milliards de dirhams (MMDH). Cette situation intervient alors que les avances à 7 jours de la Banque Centrale ont augmenté à 52,2 MMDH, selon une récente note de BKGR intitulée « Fixed Income Weekly ».
D’un autre côté, les placements du Trésor affichent une hausse avec un encours quotidien maximal de 28,9 MMDH enregistré au 03 avril, ce qui représente une augmentation par rapport à la période précédente où l’encours maximal était de 23,7 MMDH. Dans ce contexte, le taux moyen pondéré se maintient à 3%, tandis que le MONIA (Moroccan Overnight Index Average), qui est l’indice monétaire de référence au jour le jour basé sur les transactions de pensions livrées avec des bons du Trésor comme collatéral, recule à 2,921%.
Pour remédier à cette situation, Bank Al-Maghrib devrait réduire son intervention sur le marché monétaire en injectant 49,7 MMDH sous forme d’avances à 7 jours, par rapport aux 52,2 MMDH de la semaine précédente.
Ces données reflètent une certaine tension sur le marché monétaire marocain, nécessitant une gestion prudente de la part des autorités financières pour assurer la stabilité financière du pays. Les fluctuations de liquidité peuvent avoir un impact sur les taux d’intérêt et sur l’activité économique en général, ce qui demande une surveillance constante et des actions adéquates pour garantir un fonctionnement optimal du marché monétaire.