Le démantèlement de l’Agence des Nations Unies pour les Réfugiés Palestiniens (UNRWA) constituerait une menace pour la région, en particulier pour la population de Gaza qui fait face à une crise humanitaire grandissante. Le chef de l’organisation, Philippe Lazzarini, a mis en garde contre les conséquences désastreuses que cela entraînerait, en particulier pour une génération d’enfants qui risqueraient d’être condamnés au désespoir.
L’UNRWA, créée en 1949 par l’Assemblée générale de l’ONU, est essentielle pour fournir des services humanitaires de base à la population palestinienne, en particulier à Gaza, où elle gère des écoles et des hôpitaux. En effet, la fermeture de l’agence entraînerait une aggravation de la crise humanitaire dans la région, mettant en péril la vie de milliers de civils et accélérant l’arrivée de la famine.
Par ailleurs, Philippe Lazzarini souligne que l’UNRWA est également un acteur clé dans la région pour maintenir un semblant de stabilité dans un contexte marqué par les tensions et les conflits. Le démantèlement de l’agence aurait donc des implications graves pour la sécurité internationale et risquerait d’aggraver les cycles de violence déjà présents dans la région.
Les accusations portées contre l’UNRWA, notamment par Israël, selon lesquelles l’agence emploierait des « résistants » à Gaza, sont infondées et ont entraîné la suspension de financements de la part de certains pays donateurs. Cela compromet la capacité de l’agence à fournir une aide humanitaire vitale à la population palestinienne et met en péril la vie de milliers de personnes qui dépendent de ses services.
En fin de compte, l’UNRWA joue un rôle crucial dans la région en palliant l’absence de solution politique au conflit israélo-palestinien. Sa fermeture ne ferait qu’exacerber les tensions et aggraver la situation déjà précaire à Gaza. Il est donc impératif de soutenir l’agence dans son travail humanitaire vital pour assurer la survie et le bien-être des réfugiés palestiniens.
