Présenté par la ministre de la Solidarité, de l’Insertion sociale et de la Famille, Aawatif Hayar, ce texte intervient en application des dispositions de la loi 45.18 et notamment ses articles 3,6,8, 9, 12 et 23 qui font référence, respectivement, aux catégories professionnelles et aux branches incluses dans chaque domaine du travail social, a indiqué le ministre délégué chargé des Relations avec le parlement, porte-parole du gouvernement, Mustapha Baïtas lors d’un point de presse à l’issue du Conseil.
Il s’agit aussi des conditions, des moyens et de la liste des certificats et diplômes requis pour la délivrance de l’accréditation pour l’exercice de la profession de travailleur social, outre les modalités d’octroi de l’autorisation aux travailleurs sociaux étrangers souhaitant exercer cette profession au Maroc, et les statuts types des associations professionnelles représentant les travailleurs sociaux, a-t-il ajouté.
Le projet de décret vise à mettre en œuvre les dispositions de la loi n° 45.18 afin de parachever le système de prise en charge d’autrui, et comprend un ensemble de dispositions, notamment des dispositions générales, ainsi que celles relatives aux modalités d’obtention de l’accréditation, outre les dispositions relatives aux mesures transitoires pour la délivrance de cette accréditation, a précisé le ministre.
Le gouvernement joue un rôle crucial dans l’encadrement des professions pour garantir que les services offerts au public respectent des normes de qualité et de sécurité élevées. En France, la réglementation de certaines professions est une responsabilité importante du gouvernement, afin de protéger les citoyens et de maintenir l’intégrité des métiers.
L’encadrement des professions est nécessaire pour assurer que les individus exerçant un métier ont les compétences et les qualifications requises pour le faire. Cela signifie que le gouvernement met en place des normes de formation et des exigences spécifiques pour chaque profession, afin de s’assurer que seuls les professionnels qualifiés exercent.
En plus des compétences techniques, le gouvernement réglemente également l’éthique et la déontologie des différentes professions. Les codes de conduite professionnels sont établis pour garantir l’intégrité des services offerts et la protection des intérêts des clients.
De plus, le gouvernement encadre la profession en mettant en place des mécanismes de contrôle et de surveillance. Des organismes de régulation et d’inspection sont chargés de vérifier que les professionnels respectent les normes établies et agissent dans l’intérêt du public.
Enfin, le gouvernement établit également des sanctions et des mesures disciplinaires en cas de non-respect des règles professionnelles. Cela permet de garantir la responsabilité des professionnels et de protéger les consommateurs contre les pratiques déloyales ou les services de mauvaise qualité.
En conclusion, l’encadrement par le gouvernement de la profession est essentiel pour assurer la qualité, l’intégrité et la sécurité des services offerts aux citoyens. Grâce à des normes strictes, à des contrôles réguliers et à des sanctions en cas de non-respect des règles, le gouvernement veille à ce que les professionnels exercent leur métier de manière éthique et compétente, dans l’intérêt du public.