Après l’annonce du Hamas concernant l’acceptation d’une proposition de trêve, l’armée israélienne a mené des bombardements intenses sur l’est de la ville surpeuplée de Rafah. Les habitants avaient été exhortés à évacuer la zone, dans le but de préparer le terrain à une éventuelle opération militaire terrestre à Rafah.
Cette évacuation, selon Israël, est une étape nécessaire pour lancer une offensive militaire à Rafah, malgré l’opposition de nombreux pays et organisations internationales, y compris les Etats-Unis, principal allié d’Israël. Le Hamas a fait savoir qu’il avait informé l’Egypte et le Qatar, pays médiateurs avec les Etats-Unis, de son accord pour un cessez-le-feu avec Israël dans la bande de Gaza, qui a été le théâtre de sept mois de guerre dévastatrice.
La proposition de trêve comprend trois phases, chacune durant 42 jours, et vise à un échange d’otages et de prisonniers entre Israël et le Hamas, dans l’objectif d’instaurer un cessez-le-feu permanent. Malgré les efforts diplomatiques déployés pour parvenir à un accord de trêve, la branche armée du Jihad islamique palestinien a annoncé avoir tiré des roquettes depuis la bande de Gaza en direction d’Israël.
Dans ce contexte tendu, différentes parties prenantes, dont des organisations humanitaires et des diplomates internationaux, ont exprimé leur préoccupation face à la situation à Rafah. Le roi Abdallah II de Jordanie a appelé la communauté internationale à agir pour prévenir un éventuel massacre à Rafah, tandis que des organisations humanitaires ont alerté sur une situation de famine imminente dans le nord de la bande de Gaza.
Malgré les appels à la retenue, l’armée israélienne a maintenu son appel à l’évacuation des habitants de l’est de Rafah, en raison de l’imminence d’une offensive militaire. Des secteurs surpeuplés et détruits après sept mois de guerre rendent difficile l’évacuation massive de la population, ce qui suscite des critiques de la part de différentes organisations humanitaires.
Dans ce contexte de tension et de violence persistante, il est impératif pour toutes les parties concernées de mettre fin aux hostilités et de chercher une solution pacifique au conflit qui ravage la région depuis des mois. Le respect des droits des civils et des principes humanitaires doit être au cœur de toute résolution politique envisagée pour mettre fin à la violence et à la souffrance des populations civiles touchées par le conflit.