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Les Américains souhaitent participer à l’opération terrestre à Rafah

Mercredi soir, la chaîne hébraïque 12 a déclaré que l’armée d’occupation avait commencé les préparatifs pour lancer une opération terrestre dans le gouvernorat de Rafah, au sud de la bande de Gaza.

La chaîne a expliqué que ces préparatifs dépendent de l’échec des négociations de cessez-le-feu et ajoute que l’armée d’occupation israélienne avait entamé des démarches pour isoler la ville de Rafah et évacuer les civils. Netanyahu avait ordonné l’achat de 40.000 tentes à la Chine pour les installer à Gaza en préparation de l’opération terrestre.

En parallèle, l’armée israélienne a continué de lancer ses attaques sur les zones situées au nord de Gaza, en concentrant ses bombardements sur le camp de Jabalia, au nord de Gaza.

Par ailleurs, la chaîne hébraïque 13 a révélé une demande de Washington à Tel-Aviv pour permettre aux généraux américains de participer à la planification de l’opération Rafah dans le sud de la bande de Gaza, après de nombreux avertissements internationaux et américains à l’occupation concernant les civils là-bas.

Le média indique que l’administration Biden a demandé à l’État occupant que des généraux américains, qui devraient bientôt rencontrer leurs homologues israéliens, élaborent des plans pour l’opération Rafah avec des officiers de l’armée israélienne.

Des Américains déjà sur place ?

En octobre dernier, le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, a confirmé que les États-Unis disposaient de « personnes sur le terrain » pour aider les autorités israéliennes en matière de « renseignement et de planification » pour d’éventuelles opérations impliquant des efforts de sauvetage d’otages.

Austin a ajouté que «le Pentagone dispose d’une cellule de communication dans l’État d’Israël qui travaille avec les forces d’opérations spéciales israéliennes».

Les médias israéliens avaient révélé à l’époque que l’officier le plus haut gradé arrivé en Israël était le commandant adjoint des Marines, le général James Glenn, qui avait servi en Irak.

De son côté, la Maison Blanche a déclaré lundi dernier qu’elle ne voyait aucune indication ni aucun projet d’invasion israélienne de la ville de Rafah, située à l’extrême sud de la bande de Gaza, à la frontière avec l’Égypte, dans les prochains jours.

Le porte-parole de la Maison Blanche, John Kirby, a déclaré aux journalistes : « Nous n’avons vu aucune indication que les Israéliens soient sur le point de mener une opération terrestre à Rafah ».

Les médias israéliens ont rapporté jeudi que plus le temps passe, plus il semble que les déclarations israéliennes concernant une opération nécessaire à Rafah « ne correspondent pas à la réalité ».

Le journal « Israel Hayom » a rapporté que « d’anciennes sources au sein de l’establishment sécuritaire et militaire affirment qu’il ne sera pas possible de mettre en œuvre les plans israéliens et que si les États-Unis retirent leur soutien à Israël sur le front international, les chances d’une l’opération à Rafah vont progressivement diminuer ».

Une menace pour faire flancher la résistance palestinienne

La même source estime que « l’engagement de mener une opération à Rafah était censé faire pression sur Hamas pour qu’il conclue un accord sur les prisonniers, mais cette pression n’a pas porté ses fruits et le Hamas s’accroche à ses positions ».

Le journal poursuit qu’Israël pense que cela est directement lié au déclin du soutien américain, et à la conviction du Hamas qu’un peu de pression internationale supplémentaire influerait Tel-Aviv.

« Israël Hayom » souligne que « les dirigeants politiques sont préoccupés par la perte du soutien américain, mais pas au prix de remettre les projets sur les tablettes ». Et d’ajouter que « la Maison Blanche s’efforce désormais de coordonner à nouveau l’arrivée du président du Conseil de sécurité nationale, Tzachi Hanegbi, et du ministre Ron Drmer, afin de leur présenter les alternatives qu’elle a préparées pour une opération à grande échelle en Rafah ».

En conclusion, les préparatifs pour une éventuelle opération terrestre à Rafah soulèvent des questions sur l’implication des États-Unis et la pression internationale exercée sur Israël. Il reste à voir comment cette situation évoluera dans les jours à venir et quelles seront les conséquences pour les civils de la bande de Gaza.

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