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Les drames causent une perte de plus de 575 millions de dollars par an au Royaume.

Le Maroc est un pays particulièrement vulnérable aux catastrophes naturelles telles que les tremblements de terre, les inondations, les glissements de terrain et les sécheresses. La Banque Mondiale (BM) souligne dans un récent rapport que ces catastrophes ont un coût élevé pour le pays, estimé à plus de 575 millions de dollars par an. Le séisme d’Al-Haouz survenu en septembre 2023 en est un exemple flagrant : il a touché plus de 300 000 personnes, détruit 60 000 bâtiments et causé la mort de près de 3 000 personnes.

Face à ces risques croissants accentués par l’urbanisation et le changement climatique, le Maroc a mis en place des mesures pour renforcer sa résilience aux catastrophes. Grâce au soutien de la BM, le pays a réalisé des progrès significatifs depuis 2008 en mettant en place une approche proactive de gestion des risques de catastrophe, axée sur la réduction des risques, la préparation aux catastrophes et la protection financière.

La BM a soutenu le Maroc à travers plusieurs opérations et activités visant à renforcer les capacités du pays. Trois opérations totalisant 580 millions de dollars ont permis de mettre en place des réformes institutionnelles, des investissements dans la réduction des risques et la création d’un régime complet de financement et d’assurance contre les risques de catastrophe.

Plus précisément, la BM a accompagné le financement et la mise en œuvre de plus de 230 projets de réduction des risques de catastrophe entre 2016 et 2024, pour une valeur totale de 304 millions de dollars. Ces projets comprenaient des investissements dans la protection contre les inondations, des systèmes d’alerte précoce et la cartographie des risques de catastrophe.

En parallèle, le Maroc a mis en place une Stratégie nationale de gestion des risques de catastrophe en 2021, avec un plan d’action prioritaire et opérationnel couvrant plusieurs programmes et projets en cours de mise en œuvre. Un régime innovant d’assurance contre les risques de catastrophe a également été adopté en 2016, couvrant plus de 17 millions de personnes et complété par un Fonds public de solidarité pour les populations non assurées.

Le séisme d’Al-Haouz en 2023 a mis en lumière l’importance cruciale de la réduction des risques de catastrophe et de la préparation pour le Maroc. En renforçant sa résilience aux catastrophes, le pays pourra mieux faire face aux défis futurs liés aux aléas climatiques et naturels.

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