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L’UE met en garde contre un prétendu « risque sérieux »

Les alertes se multiplient ces derniers mois concernant la qualité des fraises marocaines destinées au marché international, malgré les multiples démentis de l’Office National de Sécurité Sanitaire et Alimentaire (ONSSA). La dernière notification émane du système d’alerte rapide de l’Union européenne (RASFF) qui a qualifié le risque de “sérieux” pour la santé publique.

Selon les informations rendues publiques jusqu’à présent, les analyses réalisées lors des contrôles aux frontières ont révélé la présence de micro-organismes pathogènes dans un nouveau lot de fraises en provenance du Maroc, causant l’hépatite A. Cette alerte n’est malheureusement pas la première du genre. Les fraises marocaines destinées à l’exportation avaient récemment été au centre d’une alerte sanitaire en Espagne, où des traces d’hépatite A avaient été détectées.

En réaction à ces alertes, l’ONSSA a réalisé des analyses approfondies sur des échantillons représentatifs du lot de fraises incriminé afin d’évaluer la qualité des fruits et d’identifier tout risque sanitaire potentiel. Les résultats ont montré que les fraises ne contenaient ni le virus de l’hépatite A ni le Novovirus. De plus, les analyses des eaux souterraines autour de la zone de production n’ont révélé aucune contamination.

Malgré ces résultats rassurants, les autorités sanitaires européennes continuent d’émettre des alertes concernant les fraises marocaines. Les producteurs de fruits rouges au Maroc ont pour leur part affirmé que des protocoles de vérification stricts étaient en place dans le pays pour garantir la qualité des produits exportés. Cependant, l’incident s’étant reproduit à la frontière espagnole, la confiance des consommateurs européens dans les fraises marocaines est mise à mal.

Il est essentiel que les autorités marocaines et européennes collaborent étroitement pour garantir la sécurité alimentaire des consommateurs. Des mesures supplémentaires de contrôle et de surveillance peuvent être mises en place pour éviter de telles situations à l’avenir. La transparence et la communication entre tous les acteurs de la chaîne alimentaire sont également cruciales pour assurer la qualité des produits vendus sur le marché international.

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