La décision du tribunal administratif a mis fin au mandat de Mohamed Boudrika en tant que président du conseil d’arrondissement de Mers Sultan, une position qu’il occupait jusqu’à présent. Cette décision a été prise après que le gouverneur de la préfecture d’Al Fida-Mers Sultan ait saisi la justice, suite à une mise en demeure adressée à Boudrika le 17 avril 2024.
Dans cette lettre, le gouverneur demandait à l’élu RNI de reprendre ses activités dans un délai d’une semaine, sous peine de déclencher une procédure de révocation conformément à la loi. Le délai fixé expirant le 24 avril, la procédure de destitution a été enclenchée et validée par le tribunal administratif de Casablanca.
Mohamed Boudrika avait cessé d’exercer ses fonctions de président du conseil d’arrondissement de Mers Sultan depuis la session ordinaire du 10 janvier 2024. Selon la loi, les membres du conseil d’arrondissement de Mers Sultan doivent désormais se réunir dans un délai de 15 jours pour élire un successeur à Boudrika et former un nouveau bureau.
Cette destitution marque un tournant dans la gouvernance de l’arrondissement de Mers Sultan et soulève des questions sur les raisons de la mise en demeure et de la destitution de Mohamed Boudrika. Il reste à voir qui sera élu pour occuper le poste de président du conseil d’arrondissement et comment cela affectera l’administration locale et les projets en cours dans la région.
Cette affaire met en lumière l’importance du respect des lois et des responsabilités des élus locaux dans l’exercice de leurs fonctions. Il s’agit également d’un rappel que toute violation des règles en place peut avoir des conséquences sérieuses, y compris la destitution d’un élu de ses fonctions.