Les données de l’Inpe, qui analysent la période entre 2008 et 2022, révèlent qu’au fil des années, la différence entre les zones déboisées et les zones régénérées est « devenue de plus en plus réduite », indique le média brésilien.
Selon les experts, cette différence est en chute principalement à cause de l’augmentation de la déforestation entre 2020 et 2021.
G1 fait observer que bien que le rythme de la déforestation a diminué, la destruction de l’Amazonie continue de plus belle.
La même source indique que le gouvernement brésilien s’est fixé comme objectif de récupérer 12 millions d’hectares d’ici 2030, conformément à ses engagements pris dans le cadre de l’Accord de Paris.
Les superficies de l’Amazonie ayant fait l’objet de déforestation au cours des 15 dernières années ont dépassé 800 mille km2, soit l’équivalent de provinces de la taille de Mato Grosso do Sul, Sao Paulo ou Minas Gerais.
Les images recueillies par l’Inpe révèlent comment la déforestation a suivi, principalement, le tracé des rivières utilisées par l’exploitation minière illégale dans la région.
Les experts de l’Inpe ont mis en garde contre ce processus de déforestation de la plus grande forêt tropicale du monde, qui joue un rôle fondamental dans l’équilibre du climat.
Ils expliquent que la déforestation met non seulement en danger l’Amazonie, mais aussi la vie humaine, affirmant qu’il existe un lien direct entre l’accélération de la déforestation et les événements extrêmes que connaît le pays, comme les pluies diluviennes ou les sécheresses extrêmes.
Plus de 60 % des zones récupérées de l’Amazonie brésilienne ont été à nouveau dévastées, selon un récent rapport publié par le gouvernement brésilien. Cette nouvelle alarmante met en lumière les défis persistants auxquels est confrontée la plus grande forêt tropicale au monde en matière de protection de l’environnement et de lutte contre la déforestation.
L’Amazonie brésilienne est depuis longtemps la cible de la déforestation, principalement en raison de l’exploitation agricole, minière et forestière. Malgré les efforts déployés par les autorités pour lutter contre ce phénomène, la destruction de la forêt amazonienne se poursuit à un rythme alarmant.
Selon le rapport, les zones qui avaient été récupérées après des opérations de déforestation illégale ont été à nouveau dévastées, souvent de manière encore plus importante. Ces chiffres soulignent les lacunes dans les politiques de conservation de l’Amazonie et la nécessité d’une action plus vigoureuse pour protéger cette précieuse ressource naturelle.
La déforestation de l’Amazonie a des conséquences désastreuses sur l’écosystème de la région, entraînant la disparition d’espèces animales et végétales uniques, la perte de biodiversité, la dégradation des sols et la libération de grandes quantités de dioxyde de carbone dans l’atmosphère, contribuant ainsi au changement climatique.
Il est impératif que le gouvernement brésilien prenne des mesures urgentes pour mettre un terme à la déforestation de l’Amazonie et pour protéger les zones récupérées de toute nouvelle destruction. Cela nécessitera une réglementation plus stricte de l’exploitation des ressources naturelles, des mesures de surveillance renforcées et une coopération internationale pour soutenir les efforts de conservation de la forêt amazonienne.
Il est de la responsabilité de chacun de contribuer à la préservation de l’Amazonie et de soutenir les actions visant à protéger cette merveilleuse forêt tropicale. Car la perte de l’Amazonie aurait des conséquences dramatiques non seulement pour le Brésil, mais pour le monde entier. Il est urgent d’agir avant qu’il ne soit trop tard.