Search

Table of Contents

Plus de 679 personnes ont participé à une journée de sensibilisation au Diabète.

Un staff médical et paramédical composé d’une dizaine de cadres et supervisé par Ilham Doumi, a veillé au grain depuis les premières heures de la matinée, pour satisfaire les besoins du flux des visiteurs dès 9h du matin.

L’objectif selon les organisateurs, est de sensibiliser la communauté contre les facteurs de risque associés à cette épidémie chronique, mais aussi de favoriser sa détection précoce à travers des analyses effectuées sur place et d’encourager les modifications du mode de vie qui peuvent prévenir, ou retarder l’apparition de la maladie.

A l’instar de chaque année, a indiqué Hayat Roudabi, présidente de l’Association Diabète de Sidi Bennour, dans une déclaration à la presse nationale, la journée de sensibilisation vise plus de 1000 bénéficiaires âgés entre 6 à 70 ans, venant de la ville, mais également des coins les plus reculés de la province.

Et d’ajouter: « Outre une conférence scientifique traitant de la même thématique, des brochures de sensibilisation, ainsi qu’un lot de 14 glucomètres (appareils qui permettent de calculer le taux de glucose présenté dans chaque litre de sang), ont été remis aux bénéficiaires par tirage au sort ».

Joignant l’utile à l’agréable, cette journée a été couronnée dans l’après-midi par une conférence de sensibilisation au diabète, qui met en lumière l’importance de la prévention, du dépistage précoce et d’autres questions d’une importance capitale pour la communauté du diabète, animée par le Pr. Abdelfattah Rouane, membre au conseil scientifique local et le Dr. Abdelaadim Ramh, de la direction provinciale de la santé.

Les deux conférenciers se sont évertués à mettre en exergue les vertus de ce mois béni, les réflexes à adopter, mais aussi les risques encourus pour les patients souffrant de maladies chroniques.

Du point de vue religieux, s’est expliqué le Pr. Abdelfattah Rouane, lors de son intervention à cette occasion, le diabète fait partie des causes pouvant permettre l’exemption du jeûne étant donné les risques associés, précisant que les personnes vivant avec le diabète traité à l’insuline sont particulièrement à risque.

Et d’ajouter: Ces dernières ne sont pas obligées de rattraper les journées de jeûne manquées, mais elles doivent payer une compensation qui est d’offrir un Mudd d’aliments à un pauvre pour chaque jour de jeûne non observé.

Pour le Dr. Abdelaadim Ramh, il est très important pour le diabète de préparer son jeûne un à deux mois à l’avance. Cette période comprend selon lui, la mise en place d’habitudes alimentaires adaptées à son diabète et l’ajustement éventuel de son traitement, sans oublier la consultation de son médecin traitant pour l’orienter et l’accompagner durant le mois sacré.

Un diabétique ne peut jeûner que lorsque le médecin déclare que son état de santé ne représente pas de dangers, encore moins de risques, a indiqué le Dr. Abdelaadim dans une déclaration similaire.

Créée en 2001, l’Association Diabète de Sidi Bennour compte quelques 2000 patients auxquels elle assure le suivi et traitement réguliers nécessaires dans la province.

Mohamed LOKHNATI

Partagez cette article:

Abonnez-Vous Maintenant

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Table des matières