La lutte contre le chômage est un enjeu majeur pour de nombreux pays à travers le monde. Au Maroc, le taux de chômage a augmenté entre 2022 et 2023, passant de 11,8% à 13%, selon le Haut-Commissariat au Plan (HCP). Cette hausse a touché à la fois les milieux urbain et rural, avec une augmentation du nombre de chômeurs de 138 000 personnes.
Face à cette situation préoccupante, le parti politique marocain Istiqlal a proposé une série de mesures pour lutter contre le chômage et favoriser l’emploi des jeunes. Ces mesures ont été détaillées dans un document intégral publié récemment.
Tout d’abord, l’Istiqlal propose de renforcer les dispositifs d’accompagnement et d’insertion professionnelle des jeunes. Cela passe par la mise en place de programmes de formation adaptés aux besoins du marché du travail, ainsi que par le développement de partenariats avec les entreprises pour favoriser l’emploi des jeunes diplômés.
Ensuite, le parti préconise la création d’incubateurs d’entreprises et de pépinières d’entrepreneurs pour soutenir l’entrepreneuriat des jeunes. Ces structures permettraient aux jeunes porteurs de projets de bénéficier d’un accompagnement personnalisé, de financements adaptés et de conseils d’experts pour développer leur entreprise.
Par ailleurs, l’Istiqlal propose de favoriser l’investissement dans les secteurs créateurs d’emplois, tels que l’agriculture, l’industrie et les nouvelles technologies. Cela permettrait de dynamiser l’économie nationale et de générer des opportunités d’emploi pour les jeunes.
Enfin, le parti insiste sur l’importance de mettre en place un dialogue social inclusif pour traiter de la question de l’emploi et du chômage. Il encourage la concertation entre les différents acteurs sociaux, tels que les entreprises, les syndicats et les pouvoirs publics, pour trouver des solutions durables à ce problème.
En somme, la recette de l’Istiqlal pour lutter contre le chômage repose sur une approche globale et concertée, combinant des mesures d’accompagnement des jeunes, de soutien à l’entrepreneuriat et de stimulation de l’investissement. Ces propositions visent à créer un environnement favorable à la création d’emplois et à l’insertion professionnelle des jeunes, dans le but de réduire le taux de chômage et de favoriser le développement économique du Maroc.
