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SACEM, obsèques et salon de coiffure

Le débat autour des droits d’auteur et de la SACEM (Société des Auteurs, Compositeurs et Editeurs de Musique) continue de faire des vagues en France, cette fois-ci dans un contexte plutôt inattendu : les funérailles et les salons de coiffure. France Info a récemment posé la question de savoir si l’on doit payer des droits d’auteur pour diffuser de la musique lors d’une cérémonie funéraire.

Le député Jean-Philippe Tanguy, affilié au Rassemblement National, a souligné que la SACEM demandait des paiements pour la diffusion de musique lors de crémations. Il a également mentionné le coût important pour les salons de coiffure qui diffusent de la musique en arrière-plan. Selon lui, il en coûterait près de 1 000 euros par an pour diffuser de la musique dans un salon de coiffure.

La SACEM soutient que même dans un cadre privé, les droits d’auteur doivent être respectés, et a obtenu gain de cause devant la justice. Elle affirme que pour une cérémonie funéraire aux coûts moyens de 5 000 euros, il faudrait payer moins de deux euros de droits d’auteur. Les Pompes Funèbres Générales (PFG), leader du secteur en France, ont toutefois décidé en 2019 de ne plus payer ces droits, arguant d’une augmentation des tarifs et du caractère privé des cérémonies.

Cette affaire soulève des questions sur la manière dont les droits d’auteur sont appliqués dans des contextes particuliers, tels que les funérailles. La musique joue souvent un rôle important dans la création d’une ambiance appropriée lors de ces événements, et il est compréhensible que les familles veuillent utiliser des morceaux spécifiques pour rendre hommage à leurs proches disparus.

La situation soulignée par Jean-Philippe Tanguy révèle également des disparités sur la manière dont les droits d’auteur sont calculés en fonction de la taille des entreprises. Il semble que certaines nuances doivent être apportées pour tenir compte de la réalité économique de différents secteurs d’activité.

En fin de compte, il semble que le débat sur les droits d’auteur et la diffusion de musique s’étende à des domaines inattendus, et soulève des questions plus larges sur la manière dont ces droits sont appliqués dans la société contemporaine. Il reste encore des zones grises à explorer et des ajustements à faire pour garantir une juste rémunération des artistes tout en permettant aux événements tels que les funérailles de se dérouler de manière respectueuse et appropriée.

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