Peu après la mise en liberté provisoire du « rat de Londres » l’influenceur algérien Amir Boukhors, connu sous le pseudonyme d’Amir Dz, est enlevé vers 23h30 dans la soirée du lundi 30 avril. « Un véhicule banalisé avec un gyrophare de police sur le toit, me barre la route, alors que j’étais à bord de ma voiture m’apprêtant à rentrer chez moi. Quatre hommes cagoulés descendent du véhicule et me demandent de sortir les mains en l’air après m’avoir ordonné d’arrêter le moteur et de déposer les clés sur le tableau de bord », raconte Amir Dz.
Les ravisseurs ne sont pas de la police française, comme le croyait Amir. Ils ne sont pas Algériens non plus. « A leur accent, je pense qu’ils sont Roms ou Albanais. Et l’un d’eux est un Algérien beur », dit-il.
Amir est séquestré dans une bâtisse précaire située dans une forêt non loin de la région parisienne. Il passera 27 heures menotté et en attente d’une décision qu’il avait du mal à imaginer. Les ravisseurs n’avaient aucune idée sur ses activités ni sur son profil. Ils sont étonnés d’apprendre qu’il était algérien réfugié politique en France. De fil en aiguille, au cours de sa conversation avec l’un d’eux, il a compris qu’ils avaient passé un deal avec des Algériens qui avaient commandité son enlèvement pour le transférer en Espagne et de là, il sera expédié vers l’Algérie.
Le lendemain de la disparition de son époux, Madame Boukhors alerte la police vers les coups de 15heures. Le déploiement des forces de police, autour de l’immeuble où réside Amir, a certainement attiré l’attention des commanditaires du kidnapping. C’est ce qui serait la cause de la coupure du contact entre les commanditaires et les ravisseurs. Ces derniers ont fini par relâcher, dans la nature, leur otage vers trois heures du matin. Assommé par les comprimés ingurgités de force et…
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