Au cours du premier trimestre de l’année 2024, le Maroc a enregistré un excédent budgétaire de 16,8 milliards de dirhams, selon un récent rapport de la Trésorerie Générale du Royaume (TGR). Cet excédent provient de ressources ordinaires d’un montant de 145,4 milliards de dirhams et de charges (hors amortissements de la dette) de 128,6 milliards de dirhams.
Le rapport de la TGR met en lumière le fait que les ressources globales de l’Etat au cours de cette période ont atteint 193,2 milliards de dirhams, ce qui représente un taux de réalisation de 33,6% par rapport aux prévisions de la Loi de Finances de l’année 2024. Il est également mentionné que les arriérés de remboursement de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) se sont élevés à 33,8 milliards de dirhams et les demandes de restitution de l’impôt sur les sociétés (IS) à 4,2 milliards de dirhams à fin décembre 2022.
Les ressources globales de l’Etat se répartissent entre les recettes ordinaires (94,9 milliards de dirhams), les recettes d’emprunts à moyen et long termes (47,8 milliards de dirhams), les recettes des comptes spéciaux du Trésor – CST (50 milliards de dirhams) et les recettes des services de l’Etat gérés de manière autonome (572 millions de dirhams). En ce qui concerne les charges totales de l’Etat, elles ont atteint 134,3 milliards de dirhams, soit un taux de réalisation de 21% des prévisions de la Loi de Finances. Ces charges se répartissent entre les dépenses ordinaires du Budget général (75,7 milliards de dirhams), les dépenses d’investissement (24,1 milliards de dirhams), les émissions des CST (28,6 milliards de dirhams) et les amortissements de la dette (5,7 milliards de dirhams).
La TGR souligne également que l’exécution de la Loi de Finances au cours du premier trimestre de l’année 2024 a donné lieu à un solde ordinaire positif de 19,1 milliards de dirhams, un solde du budget de l’Etat (hors recettes d’emprunts et amortissements de la dette) positif de 16,8 milliards de dirhams et un excédent des ressources sur les charges de 58,9 milliards de dirhams.
En conclusion, ces résultats témoignent d’une gestion financière globalement saine de la part de l’Etat marocain au cours du premier trimestre de l’année 2024, avec un excédent budgétaire significatif et une maîtrise des dépenses publiques. Ces chiffres encourageants sont de bon augure pour l’économie du pays et reflètent une certaine stabilité financière et fiscale.
