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De où viendra l’eau essentielle à la production d’hydrogène ?

La question de l’approvisionnement en eau pour la production d’hydrogène est au cœur des préoccupations du secteur de l’énergie au Maroc. Avec l’annonce de l’offre pour le développement de la filière de l’hydrogène vert, la question de la source d’eau nécessaire à ce processus est devenue un enjeu majeur.

En effet, l’hydrogène (H2) est produit à partir d’un processus d’électrolyse de l’eau (H2O), ce qui implique que l’eau utilisée doit être de la plus haute qualité possible. Les impuretés dans l’eau peuvent affecter la conductivité électrique et la durabilité des électrolyseurs. C’est pourquoi l’eau de mer dessalée apparaît comme la solution la plus adaptée dans un pays comme le Maroc, confronté à des défis de stress hydrique.

C’est ce qu’a confirmé la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, lors d’une rencontre à la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) le 2 avril. Elle a souligné la nécessité de planifier de manière coordonnée les infrastructures nécessaires à la production d’hydrogène, y compris les infrastructures de dessalement de l’eau.

Pour financer ces infrastructures, le ministère de l’Énergie a encouragé une approche de gouvernance concertée, favorisant la mutualisation des investissements. Il a été indiqué que les usines de dessalement en cours de construction ou en projet par l’État devraient être dimensionnées de manière à optimiser les coûts énergétiques et offrir des quantités d’eau suffisantes pour les projets d’hydrogène.

Il a également été mentionné la possibilité de mutualiser les infrastructures, telles que les usines de dessalement, les ports, et même la mise en place éventuelle d’un hydroduc allant de Dakhla à Tanger jusqu’à Tarifa, en partenariat public-privé avec un investissement du secteur public.

La question de l’approvisionnement en eau pour la production d’hydrogène au Maroc semble donc trouver des réponses grâce à une approche intégrée et concertée de planification des infrastructures. Il reste néanmoins des défis à relever, notamment en termes de financement et de gouvernance, pour concrétiser la vision d’une économie de l’hydrogène vert durable et compétitive.

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