Selon l’article, le taux de remplissage global des barrages au Maroc s’élève à 31,79%. Cette augmentation par rapport au taux enregistré à fin janvier est attribuée aux précipitations importantes survenues en février et mars dans plusieurs régions du Royaume. Cependant, ce taux reste inférieur à celui de l’année précédente à la même période, qui s’élevait à 34,53%.
Certains barrages affichent des taux de remplissage particulièrement élevés, atteignant même les 100%. C’est le cas des barrages de Nakhla, Chefchaouen, Acharif Al Idrissi, Oued Za et Bouhouda. D’autres barrages présentent des taux de remplissage supérieurs à 50%, tels que Tanger-Med, Smir, Moulay El Hassan Ben Al Mahdi, Mechraa Hammadi, et Al Wahda.
Les grands barrages, avec une capacité de stockage dépassant les 500 millions de mètres cubes, affichent des taux de remplissage variés. Al Wahda, le plus grand barrage au Maroc, est rempli à 56,3%, tandis que Wed al Makhazin est à 92%. En revanche, d’autres comme Driss Premier, Sidi Mohamed Ben Abdellah, Al Massira, Ahmed Honssali et Bin El Ouidan ont des taux de remplissage plus faibles.
Le taux de remplissage des barrages est également analysé par bassins hydrographiques. Ainsi, le Loukkos affiche un taux de 58,96%, la Moulouya 20,88%, le Sebou 52,19%, et ainsi de suite pour les autres bassins.
En conclusion, cet article met en lumière la situation actuelle des barrages au Maroc et souligne l’importance des précipitations pour garantir un taux de remplissage adéquat. Cette information est cruciale pour la gestion des ressources en eau dans le pays et pour assurer un approvisionnement suffisant en eau pour les différents usages.