Search
Search

Actualités de dernière minute

Table of Contents

Balenciaga, « voleur » récidiviste de la Belgha marocaine ? Balenciaga, un récidiviste de la mode marocaine avec la Belgha volée ?


Lancée pour la première fois en 2018, la version Balenciaga de notre bonne vieille Belgha avait pourtant suscité une vague d’indignation dans les réseaux sociaux nationaux et internationaux. Mais voilà que la marque française de luxe refait le même coup, toujours sans s’embarrasser d’aucune mention sur les origines et la source d’inspiration de cette chaussure typiquement marocaine, en la réintroduisant dans son catalogue de l’été 2024 à 795 euros pièce !!
 
Or, dans les souks et les médinas du Royaume, cette babouche est vendue entre 50 et 70 DH. En 2018, les internautes marocains ont fortement critiqué Balenciaga, accusant l’entreprise française d’« arnaque » et d’« appropriation culturelle », tout en se moquant de « son manque d’imagination ».
 
Ce n’est pas la première grande maison de la mode qui s’inspire de la babouche marocaine. En 2018, la marque française de prêt-à-porter féminin et de maroquinerie «Céline» a ouvert le bal lors de la présentation de sa collection croisière. Depuis lors, d’autres marques comme « Dolce & Gabbana», puis par «Gucci»,  «Acne  Studio» et «Christian Louboutin» se sont mis à proposer leurs propres versions de la Belgha. 

Balenciaga, la marque de renommée internationale dirigée par le créateur de mode Demna Gvasalia, est récemment sous le feu des critiques pour avoir copié un design traditionnel marocain dans sa nouvelle collection. La Belgha, une chaussure marocaine emblématique, a été reproduite de manière flagrante par la marque de luxe, suscitant l’indignation parmi les Marocains et les amateurs de mode du monde entier.

Ce n’est pas la première fois que Balenciaga est accusé de plagiat. La marque a été impliquée dans plusieurs scandales de copie au fil des ans, mais cette dernière controverse a particulièrement résonné auprès des Marocains, qui voient dans cette affaire une appropriation culturelle flagrante de leur patrimoine.

La Belgha est une chaussure traditionnelle marocaine, caractérisée par sa semelle en caoutchouc et sa silhouette simple mais élégante. Elle est souvent associée à la culture et à l’artisanat marocains, et est portée par de nombreuses personnes à travers le pays. La reproduction de ce design par Balenciaga, avec des modifications mineures et une étiquette de prix exorbitante, a été perçue comme un manque de respect envers la culture et l’héritage marocains.

De nombreux Marocains ont exprimé leur colère et leur déception face à cette appropriation culturelle, qualifiant Balenciaga de « voleur » récidiviste de la Belgha marocaine. Certains ont appelé au boycott de la marque et ont demandé des excuses publiques pour cet acte irrespectueux.

Cette affaire soulève également des questions plus larges sur le problème du plagiat dans l’industrie de la mode, où les grandes marques sont souvent accusées de s’approprier des designs et des motifs traditionnels sans reconnaître ni rémunérer les communautés dont ils sont issus. Balenciaga est loin d’être la seule marque à avoir été critiquée pour de telles pratiques, mais elle est certainement l’une des plus médiatisées.

Il est temps que les marques de mode prennent leurs responsabilités et respectent la diversité culturelle et l’artisanat local. Copier des designs traditionnels sans permission ni crédit n’est pas seulement éthiquement discutable, mais cela nuit également aux artisans et aux créateurs locaux qui ont consacré du temps et de l’effort à créer ces pièces uniques.

En conclusion, Balenciaga doit répondre de ses actes et reconnaître le tort qu’elle a causé en copiant la Belgha marocaine. Il est impératif que la marque s’engage à éviter de telles pratiques à l’avenir et à respecter la diversité culturelle et l’authenticité des designs locaux. Les Marocains méritent d’être respectés et valorisés pour leur riche patrimoine, et il est temps que les grandes marques de mode reconnaissent et célèbrent cette diversité plutôt que de l’exploiter à des fins lucratives.

Partagez cette article:

Abonnez-Vous Maintenant

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Table des matières