Équipe israélienne est sous pression des États-Unis pour accepter un cessez-le-feu a Gaza

JEDDAH : Une délégation israélienne de haut niveau est arrivée lundi au Qatar, où se trouvent les dirigeants politiques du Hamas, alors que les combattants de la guerre de Gaza se rapprochent d’un cessez-le-feu et d’un accord d’échange de prisonniers que les États-Unis estiment désormais à portée de main.

La présence des deux parties suggère que les pourparlers sont plus avancés qu’à tout autre moment depuis une forte poussée en début de février, lorsque Israël a rejeté une proposition du Hamas comme étant « illusoire ».

En public, les deux parties continuent de se blâmer mutuellement. Israël dit qu’il n’acceptera qu’une pause temporaire dans les combats pour obtenir la libération des otages. Le Hamas dit qu’il ne les libérera pas sans mettre fin définitivement à la guerre.

Après avoir rencontré l’émir du Qatar, Sheikh Tamim bin Hamad Al-Thani, le chef du Hamas, Ismail Haniyeh, a déclaré que le groupe avait accepté les efforts des médiateurs pour mettre fin à la guerre et a accusé Israël de retarder alors que les habitants de Gaza meurent sous le siège. « Nous ne permettrons pas à l’ennemi d’utiliser les négociations comme un prétexte pour ce crime », a-t-il déclaré.

Le haut responsable du Hamas, Sami Abu Zuhri, a déclaré que tout accord de cessez-le-feu nécessiterait « la fin de l’agression, le retrait de l’occupation, le retour des déplacés, l’entrée de l’aide, de l’équipement de secours et de la reconstruction ».

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a déclaré qu’Israël était prêt à conclure un accord et qu’il revenait au Hamas de renoncer à des demandes qu’il a qualifiées de « fantaisistes » et « d’ailleurs ».

Israël est sous pression des États-Unis pour accepter un cessez-le-feu afin d’éviter une menace d’assaut sur Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.