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Jamal Lasri utilise le surréalisme pour une narration audacieuse

Faisant du surréalisme un choix de narration, Jamal Lasri, réalisateur marocain de renom, estime que l’amplification hyperbolique de la réalité est une nécessité cinématographique indispensable, une vision qu’il assume depuis son premier court-métrage en 2003. « Mon premier film a été rejeté par indifférence, les gens se demandaient ce que je fabriquais, mais au fil du temps, ces mêmes personnes ont commencé à se demander s’il y avait peut-être un exercice de réflexion nécessaire », explique le réalisateur avec un ton nostalgique, soulignant que pour lui, « le meilleur cinéma, c’est celui qui représente un défi et non pas une marchandise prête à être consommée ».

Dans un monde où les réseaux sociaux ont envahi notre quotidien et renforcent les stéréotypes de consommation, Lasri refuse de se plier au format commercial. « Je suis contre l’idée du prêt-à-consommer. Si un film ne me traumatise pas, il n’est pas forcément valable selon moi. Il doit établir un lien sensoriel avec le spectateur », explique-t-il. Raison pour laquelle le réalisateur est convaincu que son approche a progressivement gagné du terrain. « Au fil du temps, les gens se lassent, et moi, je deviens plus fort. Qu’ils acceptent mon approche ou pas, je m’en fous », ajoute-t-il avec détermination.

« MOROCCAN BADASS GIRL », une lutte féminine

Le dernier opus du réalisateur, intitulé « Moroccan Badass Girl », arrive enfin sur les salles obscures nationales. Ce long métrage captivant sera projeté dans les salles à partir du 1er mai prochain, après avoir fait sensation en avant-première mondiale au Festival International du Film de Marrakech fin décembre.

Ce film met en lumière la lutte féminine à travers une approche surréaliste et audacieuse. Lasri présente une héroïne forte et rebelle, défiant les normes de la société et luttant pour sa propre liberté. En utilisant le surréalisme comme outil narratif, le réalisateur parvient à créer un univers cinématographique unique et percutant, offrant au spectateur une expérience sensorielle inoubliable.

Avec « Moroccan Badass Girl », Jamal Lasri continue de repousser les limites du cinéma marocain et de provoquer la réflexion chez son public. Son engagement envers l’audace narrative et son refus du conformisme commercial font de lui un artiste à part entière, prêt à briser les conventions pour offrir des œuvres cinématographiques profondes et mémorables. Dans un paysage cinématographique en constante évolution, Lasri se démarque par sa vision unique et sa capacité à captiver les esprits.

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