Le Sommet des chefs d’État de l’Association internationale de développement (IDA) pour l’Afrique s’est tenu récemment à Nairobi, au Kenya. Organisé conjointement par le gouvernement kényan et le Groupe de la Banque mondiale, cet événement avait pour objectif principal de discuter de la reconstitution des ressources de l’IDA et du soutien nécessaire pour catalyser efficacement les investissements en Afrique.
Plusieurs chefs d’État et de gouvernement africains étaient présents lors de ce sommet, qui visait à identifier les domaines prioritaires pour le financement du développement en Afrique. L’objectif était d’appeler les donateurs à mobiliser des fonds plus importants pour répondre aux défis et aux opportunités de développement sur le continent.
Le président du Groupe de la Banque mondiale, Ajay Banga, a souligné l’engagement de l’institution à accélérer le progrès en Afrique. Il a souligné l’importance de soutenir les efforts des pays africains dans des domaines clés tels que l’accès à l’énergie, le développement de l’agriculture, les infrastructures et le renforcement des compétences.
Le président mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, président en exercice de l’Union africaine, a plaidé pour une reconstitution importante des ressources de l’IDA afin d’aider l’Afrique à exploiter pleinement son potentiel de développement économique et social.
Le Sommet de Nairobi a mis l’accent sur l’importance d’investir pour une planète durable et sur la nécessité de créer des emplois de qualité. Il a également souligné l’importance de protéger les populations les plus pauvres et les plus vulnérables en accélérant la reconstitution du capital humain.
La délégation marocaine à ce sommet comprenait des représentants du gouvernement ainsi que des diplomates. L’IDA est l’institution de la Banque mondiale qui investit dans l’avenir des populations et de la planète en finançant des projets dans 75 pays, avec un focus particulier sur l’Afrique.
En conclusion, le Sommet des chefs d’État de l’IDA pour l’Afrique a souligné l’importance du financement du développement en Afrique et a appelé à une mobilisation accrue des ressources pour soutenir la croissance économique et sociale sur le continent.
